RĂ©sumĂ©du livre - J'ai envie de comprendre La dĂ©pression. Nombre de dĂ©primĂ©s auraient prĂ©fĂ©rĂ© se casser les deux jambes plutĂŽt que dâaffronter les tourments de la dĂ©pression. Affection redoutable, le nuage noir de la dĂ©pression envahit les moindres recoins de la pensĂ©e et du corps, parfois jusquâĂ Ă©touffer lâenvie de vivre.Ne vous est-il jamais arrivĂ© de vous mettre Ă pleurer, comme ça, sans raison dans votre lit ou devant la tĂ©lĂ©vision. Un moment trop calme au cours duquel votre corps semble dire STOP, et oĂč les larmes sont intarissables sans que vous nâaviez mal nulle part ? Ce trouble est pourtant plus courant quâon ne le pense et nâest souvent pas si inexpliquĂ© quâil nây parait au fond. DĂ©couvrez enfin pourquoi a-t-on parfois envie de pleurer sans raison. Pleurer sans raison, comprendre pourquoi Lorsque lâon sent que nos yeux commencent Ă piquer et que notre cĆur se sert sans grande raison, nous avons souvent envie de comprendre pourquoi. Loin dâĂȘtre un signe de faiblesse, ce symptĂŽme montre simplement que le corps a besoin de lĂącher prise et dâextĂ©rioriser un trop plein dâĂ©motions. Voici quelques explications sur ces crises de larmes imprĂ©visibles. Les facteurs extĂ©rieurs qui vous donnent envie de pleurer sans raison Souvent se mettre Ă pleurer en rentrant Ă la maison, dans sa voiture ou dans un endroit isolĂ© est une preuve de la force que lâon dĂ©ploie dans son quotidien. En effet, la vie nâest pas toujours facile et ne fait pas de cadeau, alors on a tendance Ă encaisser tout au long de la journĂ©e sans rien vouloir faire paraĂźtre pour paraĂźtre fort ou Ă©pauler un proche. Pourtant dans ce genre de situation, câest un comportement qui ne peut pas tenir sur le long terme et notre corps a besoin dâun moment pour Ă©vacuer toute cette pression et tout ce stress quâon lui fait endurer. RĂ©guliĂšrement ce sont les responsabilitĂ©s professionnelles ou bien les relations familiales qui crĂ©ent un trop plein dâĂ©motions refoulĂ©es conduisant Ă des crises de larme. En effet, le surmenage intervient souvent sans que lâon sâen rende compte notamment si lâon change dâactivitĂ© ou que lâon exerce une profession avec des responsabilitĂ©s. Parfois aussi, câest un contexte familial tendu Ă cause dâune maladie ou dâune mĂ©sentente qui peut aussi nous pousser Ă bout et provoquer du stress et de lâanxiĂ©tĂ©. Les larmes peuvent alors intervenir en fin de journĂ©e aprĂšs une activitĂ© particuliĂšrement stressante ou bien suite Ă un coup de pression remarque incisive, mauvaise nouvelle, dispute, tĂąche supplĂ©mentaire⊠en cours de journĂ©e, phĂ©nomĂšne qui est difficile Ă gĂ©rer et souvent source de stress et dâĂ©nervement supplĂ©mentaire. Les facteurs hormonaux Je suis pour lâĂ©galitĂ© des sexes, mais il nâest pas faux de constater quâĂ©motionnellement, les hommes et les femmes ne sont pas Ă©gaux. Ainsi, toute leur vie, les femmes doivent faire face Ă des variations des taux hormonaux dans leurs corps et donc se confronter Ă des crises de larmes ou dâĂ©nervement, sans aucune raison concrĂšte outre celle de ne pas se sentir au top de sa forme. Tout dâabord, la pilule provoque des bouleversements hormonaux chaque mois, provoquant une chute dâestrogĂšnes qui peut impacter lâhumeur et provoquer des larmes Ă chaque contrariĂ©tĂ©. Il en va de mĂȘme lors dâun changement de pilule contraceptive car les taux dâhormones prĂ©sents dans chaque mĂ©dicament ne sont pas les mĂȘmes, ce qui provoque un bouleversement plus ou moins important dans le quotidien des femmes. Source Omar on Unsplash La vie dâune femme est souvent impactĂ©e tĂŽt ou tard par lâarrivĂ©e dâun enfant. Un heureux Ă©vĂ©nement qui vient bouleverser sa vie mais Ă©galement son corps physiquement mais Ă©galement Ă lâintĂ©rieur. Il nâest ainsi pas rare quâun des symptĂŽmes de la grossesse soit une envie de pleurer sans raison, de maniĂšre plus ou moins frĂ©quente. De la mĂȘme maniĂšre, aprĂšs avoir donnĂ© la vie les femmes peuvent vivre une pĂ©riode de baby blues provoquĂ© par lâarrivĂ©e de lâenfant mais aussi par la chute des hormones. Enfin, la femme doit vivre un jour lâarrĂȘt de ses rĂšgles au cours dâune pĂ©riode de mĂ©nopause souvent difficile Ă gĂ©rer et qui entraine parfois prise de poids, bouffĂ©es de chaleur, mal-ĂȘtre et pleurs sans raison. LâĂ©puisement, il est temps de prendre du temps pour vous ! Lorsque lâon manque de sommeil, nos nerfs sont Ă vif et il est grand temps de se reposer dans tous les sens du terme. En effet, lâĂȘtre humain a besoin dâentre 6h et 8h de sommeil par jour pour pouvoir se construire et reposer son corps et son esprit. Sans ce laps de temps vital, les larmes peuvent monter Ă la moindre remarque ou coup de pression un enfant qui refuse de faire ses lacets, un automobiliste qui freine trop brusquement ou mĂȘme la tĂ©lĂ©commande qui nâa plus de piles. Il est donc grand temps de vous octroyer du temps et du sommeil pour calmer vos nerfs. Un remĂšde plutĂŽt simple Ă mettre en place, et si câest impossible Ă votre domicile, nâhĂ©sitez pas Ă prendre une chambre dâhĂŽtel pour rien quâune nuit au calme. Cependant, lorsque lâon parle dâĂ©puisement, il nây a pas seulement la fatigue physique qui rentre en compte mais Ă©galement une fatigue Ă©motionnelle provoquĂ©e par une surcharge dâĂ©motions, de stress ou de pression. Un mal plus difficile Ă soigner mais pour autant pas impossible si vous parvenez Ă mettre votre vie et votre cerveau en pause, quelques heures par jour. Faites un masque de soin, lisez un livre, prenez un bain, jouez Ă un jeu vidĂ©o, faites de la pĂątisserie⊠nâimporte quelle activitĂ© qui vous vide la tĂȘte, vous occupe les mains mais vous permet surtout de ne plus ĂȘtre malmenĂ© par votre quotidien oppressant et de prendre enfin soin de vous. Pleurer sans raison, les raisons mĂ©dicales Les larmes sans raisons particuliĂšres sont souvent liĂ©es Ă un Ă©puisement comme je vous le disais plus haut mais si elles vous paraissent trop frĂ©quentes et/ou trop rapprochĂ©es, elles peuvent Ă©galement vous alerter sur votre Ă©tat de santĂ©, justifiant lâavis et le diagnostic dâun professionnel de la santĂ©. En effet, parfois les crises de larmes peuvent ĂȘtre entrainĂ©es par une fatigue trop importante, votre corps est Ă bout et Ă besoin de repos, cela vous rend donc irritable, entraine un manque de concentration et des pleurs de contrariĂ©tĂ©. La dĂ©pression peut nous faire pleurer sans raison Parfois, des crises de larmes Ă rĂ©pĂ©tition font partie des symptĂŽmes permettant de diagnostiquer une dĂ©pression nerveuse. La dĂ©pression est une maladie mentale encore trop peu connue et souvent sous-estimĂ©e qui conduit une personne Ă ne plus se sentir bien du tout dans son quotidien. La dĂ©pression rĂ©vĂšle un malĂȘtre profond, installĂ© durablement qui conduit Ă une absence de sentiment agrĂ©able, ne plus avoir envie de rien faire manger, jouer, regarder la tĂ©lĂ©vision, sortir, travailler. Une personne dĂ©pressive est ainsi vidĂ©e de toute volontĂ© parfois mĂȘme de sâalimenter, tandis quâelle ressent beaucoup dâĂ©motions nĂ©gatives, conduisant Ă des larmes sans vĂ©ritable raison ou justification. La dĂ©pression ne doit donc pas ĂȘtre prise Ă la lĂ©gĂšre, mais surtout elle nĂ©cessite un vĂ©ritable diagnostic mĂ©dical pour une prise en charge correcte et proportionnĂ©e du patient. Ainsi si vous ou un proche vous sentez touchĂ© par un symptĂŽme pouvant rappeler ceux de la dĂ©pression, il faut tout de suite prendre contact avec un psychologue ou votre mĂ©decin traitant pour savoir si vous ĂȘtes rĂ©ellement dans ce cas de figure et trouver un traitement adaptĂ©. Combattre les crises de larmes Lorsque lâon traverse une crise de ce genre, il est souvent bon de se laisser aller pour Ă©vacuer et repartir sur le bon pied. Un exercice difficile mais salvateur qui permet souvent de reprendre le contrĂŽle de ses Ă©motions par la suite mais aussi de se libĂ©rer de ce poids qui vous empĂȘche dâavancer. En effet, il faut aller mal pour aller mieux, toucher le fond pour mieux rebondir. Cependant, ce nâest pas toujours une bonne solution surtout lorsque les crises sont trĂšs intenses et / ou trĂšs rapprochĂ©es. Voici quelques solutions Ă tester pendant une crise ou quand vous sentez que lâimpact nâest pas trĂšs loin. Les exercices de respirations La respiration est une mĂ©thode douce pour se dĂ©tendre en profondeur et se rĂ©gĂ©nĂ©rer. En effet, une pratique rĂ©guliĂšre dâexercices de respiration abdominale vous permet de rassembler vos idĂ©es mais surtout de vous dĂ©tendre, diminue les insomnies et nuits agitĂ©es, rĂ©duire le stress, les crises dâangoisses et de larmes. Des exercices sont Ă la portĂ©e de tous, et facilement rĂ©alisables partout, oĂč que vous soyez tant que vous pouvez vous retrouver dans un endroit calme. LâidĂ©al pour un exercice de respiration est de se trouver dans une tenue confortable et une piĂšce silencieuse, pas trop Ă©clairĂ©e et seule, en effet un tel cadre vous aidera Ă vous vider lâesprit. Tout lâintĂ©rĂȘt des exercices de respiration est en effet de vous vider la tĂȘte une bonne fois pour toutes, pour ne plus penser quâĂ vous et votre bien-ĂȘtre. Une fois ce cadre mis en place, concentrez-vous sur lâair inspirĂ© et expirĂ©. Essayez de gonfler votre ventre et non vos poumons Ă chaque inspiration et nâĂ©coutez que le bruit de lâair qui entre et sort de votre abdomen. Il faut essayer dâinspirer pendant 3 secondes par le nez puis expirer lentement au minimum 3 secondes par la bouche jusquâĂ vider tout lâair. RĂ©pĂ©tez le mouvement plusieurs minutes, cette technique vous permettra de penser Ă autre chose mais va aussi rĂ©oxygĂ©ner votre corps ce qui est une source de satisfaction Ă©galement. Lâapaisement par la pratique du yoga Pour rassembler vos idĂ©es et vous dĂ©tendre, un cours de yoga professionnel ou directement sur youtube est Ă©galement une trĂšs bonne alternative. De maniĂšre prĂ©ventive ou juste aprĂšs avoir vidĂ© son esprit par des larmes, le yoga vous permettra de vous dĂ©tendre profondĂ©ment physiquement et mentalement. Un sport doux et adaptĂ© Ă toutes les femmes qui se pratique dans un environnement calme et lĂ©ger, parfois avec une petite musique douce en fonds sonore pour plus de dĂ©tente. Source Carl Barcelo on Unsplash Cette activitĂ© vous permettra alors de vider votre tĂȘte aprĂšs une grosse journĂ©e, Ă©vacuer la pression mais aussi de dĂ©penser de lâĂ©nergie sans trop y penser en gagnant de la vitalitĂ© et de la souplesse. Consulter un spĂ©cialiste Pour soigner vos crises de larmes, si celles-ci deviennent trop intenses et trop rĂ©guliĂšres, il nây a pas de honte Ă faire appel Ă un professionnel afin de vous apporter une solution. Vous pouvez tout dâabord entrer en contact avec votre mĂ©decin traitant ou un psychologue afin de comprendre ce quâil vous arrive et si ce symptĂŽme caractĂ©rise une maladie. Cependant dâautres professionnels pourraient Ă©galement vous venir en aide dans dâautres domaines, avec des mĂ©thodes plus douces comme un aromathĂ©rapeute, un spĂ©cialiste de lâacuponcture ou dâautres mĂ©decines douces pour prendre en main votre mal. Dâautre part, en cas de surmenage, se rendre tout simplement chez le coiffeur ou lâesthĂ©ticienne pourrait vous accorder une pause mĂ©ritĂ©e et vous permettre de prendre soin de vous tant physiquement quâĂ©motionnellement. Prenez soin de vous pour ne plus pleurer sans raison Si vous avez de tels symptĂŽmes, votre corps vous fait peut-ĂȘtre aussi tout simplement un appel du pied pour vous rappeler quâil faut prendre du temps pour vous et vous seule. Pourquoi ne pas vous organiser un petit weekend dâescapade ou des vacances plus longues en solitaire, avec des amis ou avec votre moitiĂ© si vous avez besoin de vous retrouver ensemble. Un moment de dĂ©tente loin de la vie de tous les jours qui va vous permettre de couper avec votre quotidien, faire des activitĂ©s qui changent de lâordinaire et enfin prendre le temps de vous Ă©couter. Vous pouvez Ă©galement prendre un moment pour aller dans un institut de beautĂ© pour une manucure, un brushing ou un massage. Cette activitĂ© est dĂ©contractante au possible et vous permet de voir un rĂ©el apport sur votre physique, ce qui est Ă©galement trĂšs apprĂ©ciable quand on ne se sent pas trĂšs bien. Enfin, vous pourrez vous inscrire Ă une activitĂ© de loisirs pour avoir un moment rien quâĂ vous rĂ©guliĂšrement en craquant notamment pour des cours de danse ou de zumba, des sĂ©ances de yoga, des cours de cuisine ou de dessins mais aussi pourquoi pas carrĂ©ment de la boxe pour Ă©vacuer toute la pression qui se trouve Ă lâintĂ©rieur de vous, en vous fatiguant ce qui aura le double avantage de vous faire passer une nuit paisible. Nâoubliez pas que le maitre mot pour soigner ces crises de larmes est de vous Ă©couter et surtout de DE-CON-NE-CTER. Inscrivez-vous Ă notre newsletter pour recevoir les derniĂšres news made in La Mode C'est Vous! Jai envie de comprendre La dĂ©pression, Suzy Soumaille, Guido Bondolfi, Gilles Bertschy, Editions PlanĂšte santĂ©. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de rĂ©duction . La dĂ©pression, je lâai toujours vue, mais je ne lâai jamais reconnue au premier coup dâĆil. Pour moi, la dĂ©pression Ă©tait comme le secret du caramel dans la Caramilk. Tout le monde se demande comment elle sây retrouve, mais personne ne sâinterroge VRAIMENT sur son origine. Câest lĂ , tout simplement. JâĂ©tais pleine de prĂ©jugĂ©s face Ă elle, certains trĂšs tenaces et qui ont encore la vie dure. Je te les Ă©pargne. Tu pourrais mâen vouloir. Mais depuis 2 ans, je la cĂŽtoie de maniĂšre beaucoup plus intime. Je lâai vue. De mes propres yeux. Je lâai vue atteindre des personnes trĂšs proches et dâautres, moins proches. Sâimmiscer dans leur quotidien pour leur pourrir la vie, pour les dĂ©pouiller de leur joie de vivre et mettre en veilleuse lâĂ©clat dans leur regard. Les dĂ©tourner de leurs projets de vie, de leur quotidien heureux, de leur quĂȘte du bonheur. Je lâai vue sâattaquer Ă leur humeur, leur appĂ©tit, leur poids, leur Ă©nergie et rĂ©duire au minimum leur capacitĂ© Ă vivre leur vie. Jâai eu peur pour ces personnes. Ă ma grande honte, jâai eu pitiĂ©. Ă mon grand regret, jâai eu envie de les secouer. Avec tout mon cĆur, jâai eu envie de prendre une partie de leur mal pour le transformer en bien-ĂȘtre. Ă tort, jâai pensĂ© que ça partirait tout seul avec un peu de volontĂ©. Quand je te dis que mes prĂ©jugĂ©s ont la vie dure. Je nâai jamais lu autant de textes sur la dĂ©pression que depuis 2 ans. Que ce soit les nombreux articles que lâon retrouve sur le Net, les tĂ©moignages de personnalitĂ©s publiques ou dâexcellents livres comme Les filles sont-elles folles ? On a plus peur dâĂ©crire sur le sujet, de documenter ce quâon connaĂźt de la dĂ©pression. Mais dans ces nombreux Ă©crits, on en dit parfois trop, parfois pas assez. Mais des fois, câest EXACTEMENT ça aussi. Les bons mots qui expliquent vraiment ce qui en est. On ne parle pas de licornes, de crĂšme glacĂ©e sur le bord de la piscine, de nouvelle jupe trop nice ou de nouveaux restaurants Ă essayer. On parle de signes, parfois silencieux ou Ă peine perceptibles. On parle de symptĂŽmes, de la prĂ©sence ou lâabsence dâĂ©lĂ©ments dĂ©clencheurs, de rechutes, de mĂ©dication, de dommages collatĂ©raux. On parle dâisolement, de lĂ©thargie, on parle du choc, du vide. On parle de lâentourage qui subit, lâentourage qui lâignore, lâentourage impuissant. Mais aussi des gens qui sont lĂ , qui soutiennent et tentent de comprendre. Ceux qui sont lĂ au dĂ©but, au milieu et Ă la fin. Depuis deux ans, la dĂ©pression se glisse sournoisement dans la vie de personnes qui me sont chĂšres. Elle me met en face de mes prĂ©jugĂ©s, me laissant entendre que je ne suis pas Ă lâabri moi non plus. Elle est sans pitiĂ©, distribuant ses coups de façon subtile et rĂ©ussissant Ă atteindre des personnes que je croyais invincibles ou qui se croyaient Ă lâabri de sa force de frappe. Des gens comme moi qui pensent que ça ne leur arrivera pas Ă eux. Mais ça leur arrive. Et peut-ĂȘtre quâun jour, mes derniers prĂ©jugĂ©s tomberont. Et que ça mâarrivera Ă moi aussi. Tweet Share 0 +1 Pinterest 0 LinkedIn 0
Jai envie de comprendre la dĂ©pression Suzy Soumaille (Auteur) Guido Bondolfi (Auteur) Gilles Bertschy (Auteur) Paru le 1 dĂ©cembre 2012 Essai (brochĂ©) RĂ©sumĂ© Voir tout Nombre de dĂ©primĂ©s auraient prĂ©fĂ©rĂ© se casser les deux jambes plutĂŽt que d'affronter les tourments de la dĂ©pression.Pensez-vous que vous ĂȘtes dĂ©primĂ© ? Comment savoir si nous sommes tristes ou si nous souffrons d'un trouble dĂ©pressif ? DĂ©couvrez les principaux signes de la MARS 2022 Lecture min. Vous vous demandez si vous ne seriez pas dĂ©primĂ© ? Passer par une pĂ©riode de mauvaise humeur peut souvent ĂȘtre interprĂ©tĂ© Ă tort comme un trouble dĂ©pressif. Apprendre les signes les plus courants de la dĂ©pression peut vous aider Ă identifier si vous ĂȘtes dĂ©primĂ© ou en dĂ©pression. Alors comment puis-je savoir si je suis dĂ©primĂ© ou en dĂ©pression ? Suis-je en dĂ©pression ? L'un des symptĂŽmes de la dĂ©pression est un sentiment de dĂ©sespoir qui vous empĂȘche de pratiquer les activitĂ©s que vous aimiez auparavant, d'avoir du mal Ă dormir ou de prendre des dĂ©cisions. En outre, un autre signe de dĂ©pression est l'apparition de symptĂŽmes physiques tels que la fatigue ou un manque d'Ă©nergie. De nombreuses personnes souffrent de dĂ©pression, la rĂ©alitĂ© est que ce trouble prĂ©sente des signes diffĂ©rents d'une personne Ă l'autre. En tant que telle, elle peut parfois ĂȘtre difficile Ă diagnostiquer car il existe diffĂ©rents types de dĂ©pression. Si vous pensez ĂȘtre dans un Ă©tat dĂ©pressif, le fait de connaĂźtre les signes les plus courants de la dĂ©pression peut vous aider Ă dĂ©terminer si vous ĂȘtes vraiment dans un Ă©tat plus grave qu'un marasme Ă©motionnel. Comment savoir si vous ĂȘtes en dĂ©pression ? Signes de dĂ©pression Ătre triste n'est pas la mĂȘme chose qu'ĂȘtre en dĂ©pression. La dĂ©pression est parfois un terme utilisĂ© pour dĂ©crire ce que nous ressentons aprĂšs une mauvaise journĂ©e ou lorsque nous traversons une pĂ©riode difficile. Mais souffrir d'un trouble dĂ©pressif, ce n'est pas seulement ĂȘtre triste pendant un temps. En fait, bien qu'il s'agisse de l'un des signes les plus connus de la dĂ©pression, la rĂ©alitĂ© est qu'il y a beaucoup d'autres symptĂŽmes derriĂšre Une tristesse persistante De nombreuses personnes se sentent parfois tristes, mais lorsque ce sentiment est continu et ne disparaĂźt jamais, cela peut ĂȘtre un signe Ă©vident de dĂ©pression. Parfois, la tristesse persistante donne l'impression d'ĂȘtre "engourdie" ou "sans vie", car les personnes atteintes de ce trouble ont beaucoup de mal Ă gĂ©nĂ©rer une rĂ©ponse Ă©motionnelle Ă ce qui se passe, que ce soit bon ou mauvais. Perte d'intĂ©rĂȘt les personnes peuvent finir par perdre tout intĂ©rĂȘt ou plaisir pour des choses ou des activitĂ©s qu'elles apprĂ©ciaient auparavant. Le travail, les activitĂ©s sociales ou mĂȘme les simples tĂąches mĂ©nagĂšres peuvent devenir un vĂ©ritable dĂ©fi pour les personnes souffrant de dĂ©pression. Sentiments de culpabilitĂ©, de dĂ©sespoir ou d'inutilitĂ© les personnes souffrant de dĂ©pression peuvent ressentir une culpabilitĂ© Ă©crasante due Ă des actions ou des Ă©vĂ©nements passĂ©s. En outre, ce signe de dĂ©pression est souvent associĂ© Ă une faible estime de soi et Ă un dĂ©goĂ»t de soi. En fait, ces sentiments peuvent donner aux gens un sentiment de dĂ©sespoir, comme s'il n'y avait rien Ă faire pour se sentir beaucoup mieux. Manque de dĂ©sir sexuel Lorsque vous ĂȘtes dĂ©primĂ©, votre dĂ©sir sexuel peut diminuer. Si vous ĂȘtes en couple, cela peut aggraver votre sentiment de dĂ©valorisation ou de culpabilitĂ©, surtout si votre partenaire ou votre conjoint ne comprend pas pourquoi vous ne voulez plus de ce type d'intimitĂ©. Selon les recherches, les difficultĂ©s sexuelles sont un signe courant mais sous-estimĂ© de la dĂ©pression. Manque d'Ă©nergie, fatigue et sensation de torpeur la plupart des gens connaissent les symptĂŽmes mentaux et Ă©motionnels de la dĂ©pression, mais ne font souvent pas le lien entre cette maladie et les symptĂŽmes physiques. Parmi les symptĂŽmes les plus courants de la dĂ©pression figurent le manque d'Ă©nergie et la fatigue. Ă tel point que les gens peuvent ressentir un sentiment d'Ă©puisement total qui ne disparaĂźt pas malgrĂ© un sommeil suffisant. DifficultĂ©s Ă se concentrer, Ă se souvenir ou Ă prendre des dĂ©cisions la capacitĂ© de concentration peut Ă©galement ĂȘtre affectĂ©e lorsque la dĂ©pression s'installe. Vous pouvez avoir l'impression d'ĂȘtre dans un brouillard mental ou de perdre vos capacitĂ©s cognitives. Ce signe de dĂ©pression peut mĂȘme affecter la vie quotidienne d'une personne en limitant les activitĂ©s qui demandent un certain effort mental. ProblĂšmes de sommeil un autre des signes les plus courants de la dĂ©pression est la difficultĂ© Ă dormir. En fait, un trouble dĂ©pressif peut entraĂźner un changement radical des habitudes de sommeil. Par exemple, les personnes peuvent souffrir d'insomnie ou avoir des difficultĂ©s Ă s'endormir. Dans certains cas, ce symptĂŽme de la dĂ©pression peut perturber le sommeil et provoquer des rĂ©veils nocturnes. Ă l'inverse, certaines personnes dĂ©pressives peuvent dĂ©velopper une hypersomnie, c'est-Ă -dire dormir trop et ne pas se sentir suffisamment reposĂ©es. Changements d'appĂ©tit ou de poids la dĂ©pression peut Ă©galement entraĂźner des changements de poids ainsi que de nos habitudes alimentaires. Dans ces cas, les personnes peuvent avoir un appĂ©tit accru ou perdre toute envie de manger. Cela signifie prendre ou perdre du poids sans le vouloir. Agitation ou irritabilitĂ© souffrir des symptĂŽmes de la dĂ©pression est Ă©puisant pour le corps et l'esprit. Un trouble dĂ©pressif peut entraĂźner une faible tolĂ©rance Ă l'Ă©gard du comportement d'autrui et rendre la personne irritable ou colĂ©reuse. Les personnes souffrant de dĂ©pression peuvent finir par s'en prendre verbalement Ă leurs proches de maniĂšre inattendue et se sentir coupables de l'avoir fait. PensĂ©es suicidaires ou tentatives de suicide lorsqu'une personne est en dĂ©pression, elle peut commencer Ă penser qu'elle ne veut plus vivre. Il s'agit de l'un des symptĂŽmes les plus graves de la dĂ©pression, qui nĂ©cessite une aide immĂ©diate. Si vous prĂ©sentez certains des signes de dĂ©pression ci-dessus depuis plus de deux semaines, il est trĂšs probable que vous souffriez d'un trouble dĂ©pressif. Dans ce cas, nous vous recommandons de consulter un psychologue professionnel pour traiter votre dĂ©pression. La dĂ©pression touche aujourd'hui des millions de personnes, mais il existe heureusement des traitements qui peuvent vous aider Ă surmonter ce trouble. Les informations publiĂ©es sur ne se substituent en aucun cas Ă la relation entre le patient et son psychologue. ne fait l'apologie d'aucun traitement spĂ©cifique, produit commercial ou service. DĂ©couvreztous les ebooks de la collection J'ai envie de comprendre Ă tĂ©lĂ©charger en PDF et EPUB et en lecture en ligne au meilleur prix sur compte retour Ă Il y a maintenant 3 ans, jâai mis un mot sur mes maux. Jâavais du mal Ă admettre que jâĂ©tais en dĂ©pression. Oui car comment parler de sa dĂ©pression ? Comment savoir si câest une dĂ©pression ou une simple dĂ©prime. Comment sâen sortir ? Comment ĂȘtre aider ? Ce nâest parfois pas facile de mettre ses idĂ©es au clair et aller de lâavant quand on fait une dĂ©pression. Quels sont les signes de la dĂ©pression ? Il y 3 ans, je me faisais arrĂȘter par mon mĂ©decin traitant, car je nâallais pas bien du tout. JâĂ©tais trĂšs fatiguĂ©e, je ne dormais pas la nuit et jâai demandĂ© Ă mon mĂ©decin sâil Ă©tait possible de mâarrĂȘter car je nâen pouvais plus. Jâai eu la chance quâelle me comprenne et quâelle mâarrĂȘte une semaine pour reprendre des forces. La dĂ©pression Ă©tait lĂ depuis longtemps. Mais jâavais dĂ» mal Ă admettre que ça nâallait pas. Je nâĂ©tais pas bien au travail. AprĂšs avoir travaillĂ© de nombreuses annĂ©es dans la mĂȘme entreprise, je ne me sentais plus du tout Ă ma place. Jâavais eu une cheffe qui nâĂ©tait pas dâaccord avec ce que je disais et mâa Ă©cartĂ© volontairement du poste que jâoccupais. Je me suis retrouvĂ©e dans un service que je ne connaissais pas et auquel je nâavais pas postulĂ©. Je ne pouvais pas partir de mon entreprise, câĂ©tait trop risquĂ© pour ma famille. Nous avons un crĂ©dit maison, et ils nous Ă©taient impossible de nâavoir quâun seul salaire. Jâai donc continuĂ© Ă travailler, sans intĂ©rĂȘt, sans passion. Ce qui mâa le plus fait souffrir, câest que je devais continuer Ă faire mes preuves, alors que cela faisait plus de 15 ans que je travaillais dans la mĂȘme entreprise. Je nâavais pas le mĂȘme salaire que mes collĂšgues masculins qui nâavaient pas de diplĂŽme et moins dâexpĂ©rience que moi. Et pourtant jâĂ©tais moins bien payĂ©. Cela me mâĂ©tait en rage, je trouvais ça injuste. Et je ne vous parle pas du harcĂšlement moral que je pouvais subir. Toutes ces choses, me rendaient triste. Quand je partais le matin, jâavais la boule au ventre. Je nâĂ©tais pas du tout Ă©panouie dans ce travail. Mais je me disais que je ne pouvais pas partir. Quelle erreur !!! Et puis un jour notre sociĂ©tĂ© a dĂ©cidĂ© de dĂ©mĂ©nager Ă la pĂ©riphĂ©rie de Paris. Moi qui mettais 15 minutes pour aller au travail, jâallais mettre 1h30 de plus. CâĂ©tait pour moi totalement impensable. Je nâĂ©tais dĂ©jĂ pas bien au travail, mais lĂ on me demandait de rallonger mon temps de transport, de me rajouter du stress oui car mĂȘme en Ă©tant cadre, il y avait des horaires Ă respecter tout ça pour le mĂȘme salaire. Quand jâai appris la nouvelle, jâĂ©tais en larme. Mais pourquoi ? Mon monde sâeffondrait. Le tĂ©lĂ©travail nâĂ©tait autorisĂ© quâune seule journĂ©e, aucune comprĂ©hension de la part de lâemployeur aucun arrangement. Il fallait suivre ou dĂ©missionner. Mais ce nâĂ©tait pas juste. AprĂšs 18 ans dans la mĂȘme entreprise, on Ă©tait traitĂ© comme des numĂ©ros. Nos Ă©tats dâĂąmes, nos contraintes familiales, notre bien-ĂȘtre, lâentreprise sâen foutait. Ma descente aux enfers Tous les matins, je pleurais avant dâaller au travail. Je partais de chez moi au dernier moment. Mes insomnies se sont amplifiĂ©es. Mes douleurs au niveau de mes bras jâai un syndrome thoraco-brachial augmentaient. JâĂ©tais constamment Ă crier sur mes enfants. Je parlais toujours Ă mes amis de cette injustice auquel je faisais face et malheureusement, je nâĂ©tais pas la seule, je mâen prenais Ă mon mari, nous nâavions plus de complicitĂ©. Mes sourires sâeffaçaient, ma joie de vivre perdait de son Ă©clat. Je nâavais plus envie de faire Ă manger, de sortir ou dâaller faire du shopping. Lâendroit oĂč je me sentais le mieux, Ă©tait dans mon canapĂ©, seule avec ma tĂ©lĂ©. Ce nâest vraiment pas une lĂ©gende quand on se sent dĂ©pressif, on nâa vraiment envie de rien. La vie Ă©tait pour moi sans issue, je ne voyais pas comment je pouvais mâen sortir. Jâai essayĂ© de trouver un autre travail, car il mâĂ©tait impossible dâaller Ă Paris. Jâai passĂ© plusieurs entretiens mais sans rĂ©sultats. Je nâĂ©tais pas prĂȘte. MĂȘme si je voulais vraiment partir. Mes actions, mon comportement, mon engouement nâĂ©taient pas au rendez-vous. Il fallait que je digĂšre le fait que mon entreprise sâen foutait royalement de moi. Que je nâĂ©tais quâun pion et que je nâavais pas mon mot Ă dire. Tant dâannĂ©e dans cette entreprise, tant de soirĂ©e Ă terminer Ă pas dâheure sans voir mes enfants, oubliant les petites attentions pour mon mari. JâĂ©tais en colĂšre, jâĂ©tais blessĂ©e. Comment ai-je pu autant mâimpliquer pour si peu de reconnaissance ? Je ne savais plus quoi faire. Une aide pour me sauver de la dĂ©pression. AprĂšs mon premier arrĂȘt maladie. Jâai demandĂ© Ă mon mĂ©decin quâelle mâarrĂȘte encore. Elle mâa accordĂ© 2 semaines. En parallĂšle, je consultais mon chirurgien pour mon problĂšme thoraco-brachial. Il a continuĂ© Ă me faire mes arrĂȘts. Il savait que la cause de cette dĂ©pression Ă©tait le travail, mon entreprise. Un jour il mâa fortement conseillĂ© dâaller voir une psychiatre, car plus ça allait, plus je mâenfonçais et je ne voyais plus le bout du tunnel. Aujourdâhui, le remercie vraiment de mâavoir poussĂ©e Ă aller voir un psychiatre, car je nâen serai pas lĂ . Jâai trouvĂ© une psychiatre qui venait juste de sâinstaller dans notre commune et elle Ă©tait Ă©galement thĂ©rapeute. Jâai donc pris rendez-vous avec elle. Le premier contact a Ă©tĂ© trĂšs douloureux pour moi, car il fallait que je raconte mon histoire et pourquoi je venais la voir. CâĂ©tait dur pour moi de me dire quâil fallait que jâaille voir une psychiatre. Pourtant, je me sentais forte, mais ce nâĂ©tait quâune façade. Je craignais aussi de prendre des antidĂ©presseurs car ils pouvaient me faire du mal. Me rendre diffĂ©rente, ne plus ĂȘtre la personne que jâĂ©tais. Mais finalement, avec la dĂ©pression, jâĂ©tais dĂ©jĂ devenu une autre personne. Jâavais changĂ©. Jâai donc acceptĂ© de prendre les antidĂ©presseurs avec un mini dosage. La psychiatre a entendu mes craintes et nous avons commencĂ© doucement. Le premier jour de la prise du mĂ©dicament, jâĂ©tais trĂšs fatiguĂ©e. Envie de rien. A rester dans mon canapĂ©. Pour les gens qui me connaissaient et mĂȘme aujourdâhui quand jây repense, jâĂ©tais devenue lâombre de moi-mĂȘme. Je ne me maquillais plus, je mangeais peu, je restai en jogging toute la journĂ©e. Je nâavais plus envie dâĂ©couter de musique, plus envie de crĂ©er, plus envie de rien. Au fur et Ă mesure du temps et des sĂ©ances, la psychiatre a augmentĂ© la posologie du mĂ©dicament. Et je reprenais goĂ»t Ă la vie. Elle a Ă©tĂ© dâune grande aide, mais le sujet de lâentreprise revenait tout le temps. JâĂ©tais prisonniĂšre de cette sociĂ©tĂ©. Un jour, elle mâa proposĂ© dâaller voir lâinstitut de souffrance au travail pour voir comment ils pouvaient mâaider en plus des sĂ©ances que jâavais avec elle. Une lueur dâespoir dans ma dĂ©pression AprĂšs un courrier de la part de ma psychiatre et quelques mois dâattente, jâai enfin pu avoir un rendez-vous. Cet institut est expert dans les souffrances au travail et vous oriente comme il se doit pour vous protĂ©ger. JâĂ©tais trĂšs stressĂ©e car je ne savais pas Ă quoi mâattendre. En arrivant devant les deux psychiatres, je me suis demandĂ© sâils allaient comprendre ma dĂ©tresse et ce que je vivais actuellement. La premiĂšre question quâils mâont posĂ©e câest quâest ce que jâattendais dâeux. Finalement, je ne savais pas ce que jâattendais. Jâavais suivi les conseils de psychiatre et je voulais sortir de cette situation. Je leur ai donc parlĂ© de mon mal ĂȘtre, que jâavais des douleurs physiques en plus de mes douleurs psychologiques. Lâentretient sâest bien dĂ©roulĂ©, jusquâau moment oĂč ils mâont demandĂ© et si demain vous deviez retourner dans votre entreprise ». Et lĂ jâai eu un moment de panique, un mal de ventre monstrueux. Je leur ai rĂ©pondu que sâil le fallait vraiment, jâirai mais que je ne serai pas bien et que jâen vomirai. Et lĂ je me suis mise Ă pleurer, pleurer. CâĂ©tait impossible pour moi dây retourner, impossible de passer devant, impossible dây mettre un pied. Ces douleurs sont encore ancrĂ©es en moi et rien quâen Ă©crivant ses phrases, les larmes coulent. Ces deux mĂ©decins ont bien compris ma dĂ©tresse et mâont donc proposĂ© de demander Ă mon entreprise une rupture pour inaptitude. Il fallait juste faire une dĂ©marche auprĂšs de mon mĂ©decin du travail et je pourrai enfin partir. Jâavais donc un espoir que tout ça se termine. Quand je suis sortie. Je me sentais Ă la foi heureuse mais aussi complĂ©tement vidĂ©. Jâai donc fait toutes les dĂ©marches auprĂšs de la mĂ©decine du travail avec lâaide de ma psychiatre. Le mal Ă©tait toujours lĂ , mais il sâattĂ©nuait grĂące Ă la thĂ©rapie et aux antidĂ©presseurs. Lâentreprise ne pouvait pas refuser cette rupture car câĂ©tait une dĂ©pression et ne pouvait pas me mettre sur un autre poste. Il nâavait donc pas le choix que dâaccepter. LibĂ©rĂ©e de mon ravisseur, dĂ©livrĂ©e de ma dĂ©pression Jâai dĂ» retourner dans la sociĂ©tĂ© deux fois pour lâaccord prĂ©alable car jâĂ©tais cadre et la signature finale de la rupture. Bien Ă©videmment, je me suis fait accompagner par un dĂ©lĂ©guĂ© du personnel pour quâon ne me pose pas de problĂšme. AprĂšs une annĂ©e dâarrĂȘt de travail, jâĂ©tais enfin libĂ©rĂ©e de mon ennemi. LibĂ©rĂ©e de toutes ces contraintes, libĂ©rĂ©e de toutes mes obligations envers eux. Je nâavais plus de compte Ă leur rendre. JâĂ©tais libre. Il faut savoir quand vous ĂȘtes licenciĂ©s pour inaptitude au travail, vous touchez des indemnitĂ©s de ruptures, des indemnitĂ©s compensatrices de prĂ©avis et de congĂ©s payĂ© dans le cas oĂč câest une inaptitude professionnelle. Ce qui Ă©tait le cas pour moi. Jâai donc rĂ©cupĂ©rĂ© de lâargent Ă la suite de mes 19 annĂ©es de carriĂšres dans cette entreprise. Pour moi, ce fut une de mes plus grandes victoires. Ătre allĂ©e jusquâau bout de ma dĂ©marche et avoir pu rĂ©cupĂ©rer ce quâils me devaient aprĂšs tant dâannĂ©e de sacrifice. Aujourdâhui, je suis la plus heureuse des femmes. Jâai combattu mes dĂ©mons, je suis sortie de la dĂ©pression grĂące Ă une aide psychologique et mĂ©dicale. GrĂące aussi au soutient de ma famille qui ont toujours cru en moi. Je suis fiĂšre de mâen ĂȘtre sortie, fiĂšre dâĂȘtre devenue plus solide, fiĂšre dâavoir vaincu ces ennemis. Surtout, ne lĂąchez rien. Battez vous et si vous croyez en votre cause, vous gagnerez. Aujourdhui c'est trĂšs difficile pour moi au quotidien.. j'ai perdu tout intĂ©rĂȘt pour les activitĂ©s divertissantes que je faisais par le passĂ©, j'ai constamment envie d'ĂȘtre seule, parfois je pleure pour rien et j'ai des sautes d'humeur. J'ai peur de sombrer dans la dĂ©pression parce que j'ai encore beaucoup Ă faire dans me vie sauf que j'y arrive pas. J'ai vraiment besoin d'aide
QuatriÚme de couvertureNombre de déprimés auraient préféré se casser les deux jambes plutÎt que d'affronter les tourments de la redoutable, le nuage noir de la dépression envahit les moindres recoins de la pensée et du corps, parfois jusqu'à étouffer l'envie de cours de leur vie, une femme sur cinq et un homme sur dix vont en faire la douloureuse sa maladie est le premier pas pour sortir du tunnel dépressif. SymptÎmes, diagnostic, traitements, prévention des rechutes ce livre accompagne le patient sur le long chemin qui le mÚne vers la guérison. Il est aussi une aide pour les proches qui sont en premiÚre ligne aux cÎtés de la personne dépressive. Tiraillés entre l'envie de la réconforter et de la secouer, ils sont guettés par le sentiment d'impuissance et l'épuisement. En s'informant sur sa maladie, l'entourage peut mieux soutenir le déprimé sur la durée, sans sombrer avec nouvelle édition, entiÚrement mise à jour, est le premier volume de la série J'ai envie de comprendre...».Biographie Suzy Soumaille, journaliste médicale, auteur de J'ai envie de comprendre les allergies» et de J'ai envie de comprendre la dépendance au tabac» aux éditions Médecine&HygiÚne. Responsable du service de la communication patients et usagers et rédactrice en chef du magazine Pulsations aux HÎpitaux universitaires de GenÚve. Dr Guido Bondolfi, chargé de cours à la faculté de médecine de l'Université de adjoint agrégé aux HÎpitaux universitaires de GenÚve. Pr Gilles Bertschy, professeur à l'Université de Strasbourg, chef du service de psychiatrie II aux HÎpitaux universitaires de Strasbourg.
Autreslivres de l'auteure dans la collection «J'ai envie de comprendre» : - La dĂ©pression - Les allergies - La dĂ©pendance au tabac. Pr Guldo Bondolfi Professeur assossiĂ© de psychiatrie Ă la facultĂ© de mĂ©decine de l'UniversitĂ© de GenĂšve et responsable du programme pour les troubles anxieux dans le Service des spĂ©cialitĂ©s psychiatriques des HUG. Ses intĂ©rĂȘts cliniques et deEffectivement ilivyah, mes conseils peuvent paraitre stupide , j'essaye juste de l'aider ! J ai, vois tu ma vision du monde vis a vis des animaux ou humains , chacun a la sienne ! Qu'elle soit moral dans la societe de l'Homme ou dans la moral si je puis dire de la " Nature " , mais autre debat ! Eddie , si cela apaise ces pulsions de tuer ne serait-ce qu'un escargot pour se defouler mais qui ne franchit pas le pas , c est a dire , d aller plus loin ! Evidemment, il doit savoir controler cette pulsions, mais si cela l'assouvie , autant le faire a mon sens , sur un animal tel qu un escargot que sur un humain, Maintenant, mon conseil le plus sage est qu il se deffoule sur des jeux videos ! Et qu il consulte un professionnel pour savoir les raisons excates de cette souffrances ! Car oui , vouloir tuer est synonyms d une souffrance et ou probleme psychique. Passe une bonne soirĂ©e.Dy62.