AB1900| MARTEAU-PIQUER PROFESSIONNEL Le SCHEPPACH AB1900 va vous permettre de venir à bout te tous les travaux. Les murs les plus épais ne lui poseront aucun problÚme grùce à ses puissant 60 Joules. Son emmanchement hexagonal permet un changement simple et rapide des outils. Sa poignée bi-mattiÚre permet de travailler avec un faible niveau de vibrations. ⹠Une
Cet article date de plus d'un an. PubliĂ© le 24/01/2021 1051 DurĂ©e de la vidĂ©o 2 min. FRANCEINFO Article rĂ©digĂ© par N. Perez, H. Puffeney, M. Dreujou, N. Sadok - France TĂ©lĂ©visions Un adolescent de 15 ans a Ă©tĂ© tabassĂ© Ă coups de barres de fer et de marteau Ă Paris jeudi 15 janvier. Yuriy est hospitalisĂ© ; ses jours ne sont plus en danger. Une enquĂȘte est en cours. Yuriy a fĂȘtĂ© ses 15 ans Ă lâhĂŽpital. AprĂšs huit jours de coma, il est toujours Ă l'hĂŽpital, dans un Ă©tat grave. Le 15 janvier dernier, Ă 18h30, dans un quartier commerçant de Paris, l'adolescent est passĂ© Ă tabac par une bande de jeunes. Sur les images de vidĂ©osurveillance, une dizaine d'individus, masquĂ©s et Ă©quipĂ©s de barres de fer et dâun marteau, rouent de coups le collĂ©gien. Sa mĂšre, rencontrĂ©e devant l'hĂŽpital par France TĂ©lĂ©visions samedi 23 janvier, veut comprendre "Il Ă©tait avec ses amis. Quand ils ont vu cette bande, ils ont commencĂ© Ă courir, Yuryi est tombĂ©, ils se sont jetĂ©s sur lui. C'est horrible, je ne sais pas comment vous dire, c'est douloureux de voir tout ça." Les agresseurs sont toujours recherchĂ©s. Le motif de l'agression n'est, Ă ce jour, pas connu. Le maire du 15e arrondissement de la capitale reconnait quâil existe un problĂšme dâinsĂ©curitĂ© dans le secteur. Le ministre de lâIntĂ©rieur dĂ©nonce une âattaque dâune sauvagerie inouĂŻeâ. Selon la mĂšre de l'adolescent, ses jours ne sont plus en danger.
Cest l'agresseur lui-mĂȘme qui a appelĂ© la police en Ă©voquant le meurtre de sa demi-sĆur au tĂ©lĂ©phone et son envie de se suicider. Lorsque les forces de l'ordre sont arrivĂ©es, le suspect gisait au sol et tenait toujours dans sa main le marteau ensanglantĂ©. Une enquĂȘte a Ă©tĂ© ouverte immĂ©diatement et confiĂ©e Ă la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. Ă LIRE AUSSI.
Pour forger, il faut un minimum dâoutils pour travailler correctement. Voici, dans cet article, la liste du matĂ©riel quâil faut vous procurer, et tous nos conseils pour bien choisir Les basiques enclume, marteau, tenailleLes outils secondaires Ă©tau, Ă©tampe, chaĂźne, etc.Les Ă©quipements bonus » ! On commence donc par⊠Les basiques ! En plus dâune forge, du charbon et de la matiĂšre premiĂšre il vous faut trois basiques indispensables lâenclume,le marteau,la tenaille ou pince. NumĂ©ro 1 Lâenclume Si vous sentez que vous ĂȘtes faits pour la forge et si vous avez les moyens, optez de suite pour une vĂ©ritable enclume. Neuve, oubliez tout de suite câest trop cher. Dâoccasion câest plus abordable mais ça tombe jamais en dessous des 100⏠pour une enclume dâun poids raisonnable. Si vous achetez une vieille enclume, vĂ©rifiez que les arĂȘtes soient encore un peu saillantes et que la table plat de lâenclume soit en bon Ă©tat. Enclume usĂ©e Sur la photo ci dessus on distingue bien lâusure de lâenclume table et arĂȘtes. Il sera difficile dâavoir un travail prĂ©cis du votre piĂšce de mĂ©tal. Enclume Ă la française Choisissez une enclume percĂ©e » Ă la française vous pourrez ainsi insĂ©rer des outils amovibles comme un tranchet⊠Il nây a pas dâenclume idĂ©ale elle sera adaptĂ©e Ă vos besoins. Pour dĂ©buter, si vous avez le choix, optez pour un modĂšle de serrurier avec un poids supĂ©rieur Ă 80/90 Kg. Si votre enclume est trop lĂ©gĂšre, elle risque de sonner » et vous aurez du mal Ă bien forger, surtout des piĂšces un peu grosses. Par la suite vous verrez que chaque piĂšce a son amorti et sa rĂ©ponse aux coups de marteau et il vous sera difficile de vous dĂ©faire de votre enclume. Le truc bon Ă savoir quand on commence Lâenclume bosse presque autant que le forgeron. Lors de la frappe, la force est rendue par le support. Lors de vos premiĂšres fois vous vous rendrez compte que la forme de piĂšce de mĂ©tal chauffĂ© est en partie donnĂ©e par lâenclume et pas seulement par le marteau. Quelles sont les alternatives Ă lâenclume ? Vous pouvez tailler un bout de rail de chemin de fer et dĂ©gager une bigorne pointe Ă la meuleuse ou utiliser nâimporte quel bloc parallĂ©lĂ©pipĂšde de mĂ©tal mĂȘme sans bigorne. Assurez vous dâavoir un plat pour travailler au mieux votre mĂ©tal chauffĂ©. Enclume dans un rail Avec lâenclume pensez au billot ! Pour votre enclume, il faut un beau billot de bois de prĂ©fĂ©rence cerclĂ© pour optimiser sa durĂ©e de vie. Il doit ĂȘtre Ă la bonne hauteur suivant votre taille. Mal rĂ©glĂ©, une mauvaise position de lâenclume causera mal de dos et tendinites, et ce Ă coup sĂ»r ! Pour connaĂźtre la hauteur idĂ©ale enfin ça marche pour moi, tenez votre marteau posĂ© sur lâenclume, votre bras et Ă 90° par rapport Ă votre corps. Sinon les vieux disent que tu dois pouvoir poser ta bite et tes couilles sur la table ! Vous pouvez aussi poser votre enclume dans un bac remplis de sable ou encore sur une embase mĂ©tallique mais le bois est vraiment la meilleur option. Attention Ă bien fixer lâenclume Ă son support. Ăa serait dommage de la faire tomber et une enclume mal fixĂ©e câest aussi beaucoup de mauvaise vibrations. Billot cerclĂ© NumĂ©ro 2 Le marteau Second outil de base du forgeron, le marteau. Pas la peine au dĂ©but dâen avoir 10, un gros de 1,5/2kg pour dĂ©grossir et un plus lĂ©ger de 0,7 Ă 1kg pour les dĂ©tails suffiront. Le marteau est composĂ© de deux Ă©lĂ©ments la masse en mĂ©tal et le manche, de prĂ©fĂ©rence en bois cornouiller, robinier ou hĂȘtre par exemple. La masse, quant Ă elle, est composĂ© de 3 parties LâĆil Trou dans la masse dans lequel passe le manche, fixĂ© par un morceau de mĂ©tal appelĂ© Angrois »La table Surface de frappe, la table est la surface plane du marteauLa panne Surface de frappe, la panne est la pointe » du marteau La table et la panne doivent ĂȘtre lĂ©gĂšrement bombĂ©es pour Ă©viter de marquer le mĂ©tal frappĂ©. Si votre marteau est neuf meulez les arĂȘtes. Parfois, Ă lâinverse dâun marteau de menuisier ou de maçon, la panne peut ĂȘtre verticale, parallĂšle au manche. Frapper avec la panne du marteau concentre lâimpact sur une zone plus petite et permet dâallonger le mĂ©tal par exemple. Il existe autant de marteaux voir 10 fois plus que de forgerons⊠câest pourquoi je nâentre pas plus dans le dĂ©tail. Un marteau Ă planer peut ĂȘtre intĂ©ressant pour aplanir vos forme si besoin. marteau de forgeron NumĂ©ro 3 Les tenailles Comme le nom lâindique, la tenaille sert Ă tenir. Oui oui ! TroisiĂšme indispensable de cette trilogie, elles sont utiles pour mettre et ĂŽter la piĂšce de mĂ©tal au feu et la maintenir lors de la frappe. Il existe plein de formes dâembouts de tenailles, elles sont utilisĂ©es suivant la section de mĂ©tal Ă tenir, carrĂ©, rond, plat⊠Pour forger des couteaux, la tenaille Ă coquille pour fer plat semble plus indiquĂ©e. Le manche des tenailles doit ĂȘtre long pour assurer une bonne pince et ne pas risquer de se brĂ»ler. Jâai eu la chance de forger mes premiĂšres tenailles. Si vous ĂȘtes bon bricoleur, vous pouvez suivre ce tuto pour rĂ©aliser vos propres tenailles. DiffĂ©rents embouts de tenailles Les outils secondaires Secondaire ne veut pas dire que ces outils ne sont pas importants. Voici donc une liste non exhaustives des outils qui restent indispensables Ă tout bon forgeron. Pour la forge un Ă©tau pour maintenir la piĂšce de mĂ©taldes Ă©tampes tranchets, burins pour travailler la piĂšce de mĂ©talun seau avec de lâeau pour refroidir et pour la trempeune chaine avec un poids pour maintenir la piĂšce sur lâenclume Autour de la forge une brosse mĂ©tallique pour nettoyer la calamineun tisonnier pour organiser son foyerdes limes pour Ă©galiser ou tester la duretĂ© du mĂ©tal une perceuse Ă colonneune disqueuse / meuleuseune pointe Ă tracerune Ă©querre⊠Ătau, tranchet et pointeau Les Ă©quipements bonus Ceux-ci ne sont pas indispensables mais trĂšs pratiques. un backstand pour travailler lâĂ©mouture et plus encore possible a faire en DIYdes pinces Ă©taux, pour maintenirun post Ă souder, pour prĂ©parer certaines piĂšcesune bonne scie Ă mĂ©tauxun poinçon pour marquer ses crĂ©ationsun pied Ă coulisse Backstand et pince Ă©taux En conclusion ? Rappelez vous que lâhabit ne fait pas le moine et en parlant dâhabit, pensez Ă©galement aux Ă©quipements de protection pour forger. Ce nâest pas le matĂ©riel qui fera de vous un bon forgeron mais des bons outils sont indispensable pour bien travailler. Laissez vous guider par votre propre expĂ©rience. NâhĂ©sitez pas Ă rencontrer des forgerons expĂ©rimentĂ©s et suivre leurs conseils. Comme toujours, cet article est le fruit de mon expĂ©rience et de mes recherches, il y a surement des erreurs ou des oublis, nâhĂ©sitez pas Ă me partager votre avis dans les commentaires ! Mat & Thom Nous avons créé le magazine web en 2013 et l'avons dĂ©veloppĂ© jusqu'en 2021... avant de nous retirer et de passer a main Ă Sven. Nous sommes passionnĂ©s de vĂ©lo, de matĂ©riels et d'Ă©quipements en tout genre, de forge, de couteaux ou encore d'anticipation.
Les forces, qui modĂ©lisent les actions mĂ©caniques, permettent d'expliquer le mouvement des corps dans le rĂ©fĂ©rentiel terrestre. IRappels sur les actions mĂ©caniques ADĂ©finition Action mĂ©canique Une action mĂ©canique est un concept utilisĂ© pour dĂ©crire tout phĂ©nomĂšne provoquant une modification du mouvement d'un corps ou une footballeur frappe un ballon, une action mĂ©canique est exercĂ©e par le pied du joueur sur le ballon. Action mĂ©canique d'un footballeur sur un ballon Une action mĂ©canique est toujours exercĂ©e par un objet l'acteur ou le donneur sur un autre objet le receveur.Dans l'exemple prĂ©cĂ©dent, l'acteur est le pied du footballeur et le receveur est le ballon. BLes diffĂ©rents types d'actions mĂ©caniques Actions de contact et Ă distance On distingue Les actions de contact qui ne s'exercent que lors du contact entre l'acteur et le receveur. Les actions Ă distance qui peuvent s'exercer mĂȘme si l'acteur et le receveur ne sont pas en contact. Les actions qu'exercent le footballeur et le sol sur le ballon sont des actions de contact alors que celle qu'exerce la Terre sur le ballon son poids est une action Ă distance le ballon continue Ă ĂȘtre attirĂ© par la Terre quand il ne touche plus sa surface. CLes diagrammes objet - interaction Diagrammes objet - interaction Les diagrammes objet - interaction permettent de reprĂ©senter les interactions existant entre un objet que l'on a dĂ©cidĂ© d'Ă©tudier et d'autres objets. GĂ©nĂ©ralement, les actions de contact y sont reprĂ©sentĂ©es par des flĂšches pleines alors que celles Ă distance y sont reprĂ©sentĂ©es par des flĂšches en la situation prĂ©cĂ©dente, si on Ă©tudie le ballon, le diagramme objet - interaction est Diagramme objet - interaction relatif au ballon Force Une force est un vecteur qui modĂ©lise une action du footballeur sur le ballon est modĂ©lisĂ©e par une force. ReprĂ©sentation de la force \overrightarrow{F} que le footballeur exerce sur le ballon Les caractĂ©ristiques d'une force F sont Son point d'application le point Ă partir duquel elle s'exerce Sa direction Son sens Sa valeur, son intensitĂ© ou sa norme, exprimĂ©e en Newtons N et notĂ©e F La force \overrightarrow{F} qui modĂ©lise l'action mĂ©canique exercĂ©e par le footballeur sur le ballon a pour caractĂ©ristiques Son point d'application point de contact entre le pied du footballeur et le ballon Sa direction celle dans laquelle le footballeur tire Son sens du pied du footballeur vers l'extĂ©rieur Sa valeur F Pour reprĂ©senter un vecteur force sur un schĂ©ma, il faut dĂ©finir une Ă©chelle mettant en relation la valeur en Newton N Ă sa longueur en centimĂštres cm. Un joueur de cricket exerce une force \overrightarrow{F} de valeur 12 N. Si l'Ă©chelle choisie pour reprĂ©senter les forces est 1,0 cm â 4,0 N, la longueur du vecteur reprĂ©sentant cette force est \dfrac{12}{4{,}0}=3{,}0 cm ReprĂ©sentation de la force exercĂ©e par un joueur de cricket sur une balle Il ne faut pas confondre Le vecteur force \overrightarrow{F} par exemple et la valeur de la force F qui n'est qu'une de ses caractĂ©ristiques. La valeur de la force F et la longueur du vecteur qui la reprĂ©sente, en Ă©crivant par exemple F = 3{,}0 cm . Les valeurs des forces sont toujours exprimĂ©es en Newtons N. Dans l'exemple prĂ©cĂ©dent, la valeur de la force \overrightarrow{F} est F = 12 N et le vecteur la reprĂ©sentant est de 3,0 cm on n'Ă©crit pas \overrightarrow{F} = 12 N ou F = 3{,}0 cm. IIILes corps soumis Ă aucune force ou Ă des forces qui se compensent L'Ă©tat d'un corps est le mĂȘme s'il n'est soumis Ă aucune force ou Ă des forces qui se compensent, c'est-Ă -dire si leur somme vectorielle est Ă©gale au vecteur forces se compensent si elles ont les mĂȘmes directions et valeurs mais des sens forces \overrightarrow{F_1} et \overrightarrow{F_2} se compensent, car elles ont la mĂȘme direction, la mĂȘme valeur et des sens opposĂ©s. Deux forces qui se compensent Pour savoir si plus de deux forces se compensent, une construction graphique est nĂ©cessaire. Ici, le poids de la bille \overrightarrow{P}, la tension du fil \overrightarrow{T} et la force exercĂ©e par l'aimant \overrightarrow{F} se compensent car \overrightarrow{P} + \overrightarrow{T} + \overrightarrow{F} = \overrightarrow{0} Le mouvement, dans le rĂ©fĂ©rentiel terrestre, d'un corps soumis Ă aucune force ou Ă des forces qui se compensent dĂ©pend de sa vitesse initiale Si sa vitesse initiale est nulle, le corps demeure au repos. Si sa vitesse initiale est non nulle, le corps demeure en mouvement rectiligne et uniforme Ă la mĂȘme vitesse. Une balle posĂ©e sur une table est soumise Ă des forces qui se compensent son poids \overrightarrow{P} et la rĂ©action normale \overrightarrow{R_N} . Si sa vitesse initiale est nulle, elle restera donc au repos, immobile. Balle posĂ©e sur une table sans vitesse initiale Si la mĂȘme balle est lancĂ©e sur la table elle a donc une vitesse initiale et qu'elle n'est soumise qu'Ă son poids \overrightarrow{P} et la rĂ©action de la table \overrightarrow{R_N} qui se compensent, son mouvement sera rectiligne et uniforme. Balle lancĂ©e sur une table avec vitesse initiale Il est courant, mais erronĂ©, de croire que pour qu'un corps soit en mouvement, il doit s'exercer sur lui au moins une premiĂšre sondes que l'humanitĂ© a envoyĂ©es dans l'espace Voyager, Pioneer, etc sont maintenant trĂšs loin du Soleil et des planĂštes du systĂšme solaire et donc plus aucune force ne s'exerce sur elles. Bien qu'elles ne soient pas propulsĂ©es par un moteur, elles continuent Ă s'Ă©loigner dans un mouvement rectiligne et uniforme. Mouvement des sondes Voyager et Pioneer hors du systĂšme solaire On peut aussi utiliser la rĂ©ciproque de cette propriĂ©tĂ© Si, dans le rĂ©fĂ©rentiel terrestre, un corps est au repos ou en mouvement rectiligne et uniforme, on peut affirmer qu'il est soumis soit Ă aucune force, soit Ă des forces qui se cours de sa chute, un parachutiste connaĂźt une phase au cours de laquelle son mouvement dans le rĂ©fĂ©rentiel terrestre est rectiligne et uniforme. On peut alors en dĂ©duire que son poids \overrightarrow{P} et la force de frottement \overrightarrow{F} exercĂ©e par l'air se compensent. Forces s'exerçant sur un parachutiste en mouvement rectiligne et uniforme IVLes effets d'une force AL'Ă©quilibre Dans le rĂ©fĂ©rentiel terrestre, un solide est en Ă©quilibre ou au repos s'il est soumis Ă des forces qui se balle suspendue Ă un fil Ă©tant soumise Ă des forces qui se compensent son poids \overrightarrow{P} et la tension du fil \overrightarrow{T} , elle sera en Ă©quilibre dans le rĂ©fĂ©rentiel terrestre. Ăquilibre d'une balle suspendue par un fil BLa mise en mouvement Une force peut mettre en mouvement un corps initialement au repos ou en Ă©quilibre dans le rĂ©fĂ©rentiel footballeur frappe dans un ballon immobile, il exerce une force, notĂ©e \overrightarrow{F}, qui le met en mouvement. Mouvement d'un ballon, initialement au repos, aprĂšs le tir d'un footballeur CLa modification du mouvement d'un corps Une force peut modifier le mouvement d'un corps prĂ©alablement en de subir la force exercĂ©e par l'aimant, la bille est en mouvement rectiligne et uniforme dans le rĂ©fĂ©rentiel terrestre. Une fois passĂ©e proche de l'aimant, son mouvement devient curviligne et accĂ©lĂ©rĂ©. Mouvement d'une bille mĂ©tallique soumise Ă la force exercĂ©e par un aimant DLa dĂ©formation Une force peut dĂ©former un peut dĂ©former une boule de pĂąte Ă modeler en exerçant une force dessus.
Un commentaire intĂ©ressant que je vouali mettre en lien mais il y avait la tronche de la gourde du PS au milieu donc le voici extrait de sa gangue politicienne "PHILOSOPHER Ă COUPS DE MARTEAU" NIETZSCHE Cette mĂ©taphore constitue le sous-titre du CrĂ©puscule des idoles ou comment philosopher Ă coups de marteau. Nietzsche qui dans son oeuvre prĂŽne une Umwertung, une transvaluation ou inversion de toutes les valeurs, entre ici en guerre d'une façon qui lui est propre par l'auscultation des 'idoles'. Que faut-il entendre par lĂ ? " Quant aux idoles qu'il s'agit d'ausculter, rĂ©pond Nietzsche, ce ne sont cette fois pas des idoles de l'Ă©poque, mais des idoles Ă©ternelles, que l'on frappe ici du marteau comme d'un diapason - il n'est pas d'idoles plus anciennes, plus sĂ»res de leur fait, plus enflĂ©es de leur importance... Pas non plus de plus creuses... Cela ne les empĂȘche pas d'ĂȘtre celles auxquelles on croit le plus. Aussi, surtout dans le cas de la plus distinguĂ©e d'entre elles, ne les appelle-t-on jamais des idoles... " CrĂ©puscule des idoles, Avant-propos, . Les idoles ne se prĂ©sentent pas comme telles, c'est lĂ le merveilleux effet de la croyance ou de la volontĂ© de vĂ©ritĂ©. Il faut les sonder, et pour ce faire utiliser le marteau afin de laisser entendre Ă qui veut entendre, qui a des oreilles le son qu'elles rendent. PlutĂŽt que de fracasser, le marteau nietzschĂ©en ausculte, un peu Ă la façon du maillet du mĂ©decin procĂ©dĂ© mĂ©dical de percussion, inventĂ© en Allemagne . Il ne s'agit pas de voir - car au crĂ©puscule bien malin qui peut voir -, mais d'Ă©couter ce qui se passe Ă l'intĂ©rieur, dans la fausse profondeur des valeurs. Nietzsche s'adresse Ă l'ouĂŻe, ce qui est assez peu commun chez les philosophes pour ĂȘtre soulignĂ©. Nietzsche est musicien. Or, la mĂ©taphore elle aussi est musique. L'usage philosophique de la mĂ©taphore n'est donc pas indiffĂ©rent ; il est propre Ă un style. C'est ce qu'il s'agit de comprendre. Une tentation est de faire de Nietzsche un poĂšte-philosophe, et de marquer par lĂ sa singularitĂ© dans les rangs des penseurs. Cette affiliation manque le sens du concept nietzschĂ©en de style et ne lui rend pas hommage, quoi qu'on en dise. Si notre philosophe part en guerre contre le dogmatisme, il tire aussi de belles salves Ă l'encontre de la superstition du sens allĂ©gorique dont tĂ©moignent " ces hybrides, notamment, philosophes poĂ©tisants et artistes philosophants " Humain, trop humain, I, § 110 . SpĂ©ciale dĂ©dicace aux heideggeriens... Il ne faut pas oublier que Nietzsche, avant de se prĂ©senter comme psychologue, revendique la profession de philologue. Il exige d'ĂȘtre lu avec patience, vigilance et modestie. Il Ă©crit non pas un discours mais un texte, offert au souci philologique. Et beaucoup de tournures et surtout de saillies du texte sont lĂ pour " tromper la vigilance, toujours mĂ©diocre, des philosophes " Par-delĂ bien et mal, § 19 . Qu'en est-il alors de cet outil, la mĂ©taphore nietzschĂ©enne ? Elle fait sonner les choses tout en marquant l'insuffisance du langage et la fausse Ă©vidence de la clartĂ©. Surtout pas de bergsonisme ici ! L'usage de la mĂ©taphore, le privilĂšge qui lui est donnĂ© sur ce qu'on appelle le concept, participe de la critique du discours philosophique de sa dĂ©construction , mais ouvre aussi les possibilitĂ©s d'un rapport constitutif au sens. Car la mĂ©taphore est originelle ; c'est le concept qui se greffe sur un rĂ©seau mĂ©taphorique. Pour le philosophe matĂ©rialiste, le multiple est avant l'un, et la mĂ©taphore fait rĂ©sonner d'emblĂ©e la multitude Ă qui sait entendre. Puisqu'elle se passe du schĂ©ma classique de la dĂ©signation oĂč un signe rĂ©fĂšre une chose par lui dĂ©limitĂ©e , la mĂ©taphore suggĂšre un rĂ©gime de signification par dĂ©tours oĂč ce qui est dit n'est dit que par dĂ©calage. Nietzsche veut Ă©viter par lĂ l'Ă©gypticisme " tout ce que les philosophes ont maniĂ© depuis des millĂ©naires, ce n'Ă©taient que des momies d'idĂ©es ; rien de rĂ©el n'est sorti vivant de leurs mains. Ils tuent, ces Messieurs les idolĂątres des notions abstraites, ils empaillent lorsqu'ils adorent, ils mettent tout en pĂ©ril de mort lorsqu'ils adorent " CrĂ©puscule des idoles, La 'Raison' dans la philosophie, § 1 . Face Ă cette momification si commune aux concepts philosophiques, le principal trait de la mĂ©taphore est d'offrir une pluralitĂ© d'interprĂ©tations. Elle fait le tour du propriĂ©taire, comme dit Derrida... " La mort de l'interprĂ©tation, c'est de croire qu'il y a des signes, des signes qui existent premiĂšrement, originellement, rĂ©ellement, comme des marques cohĂ©rentes, pertinentes et systĂ©matiques. La vie de l'interprĂ©tation, au contraire, c'est de croire qu'il n'y a que des interprĂ©tations " Foucault, " Nietzsche, Freud, Marx ", Colloque de Royaumont, . Le texte qui suit Ă prĂ©sent est la transcription d'un cours donnĂ© par Patrick Wotling 1998 , grand spĂ©cialiste du philosophe, auteur de nombreuses traductions et, entre autres, d'un ouvrage intitulĂ© Nietzsche et le problĂšme de la civilisation 1995 . Il dĂ©cline ici les principaux sens Ă donner Ă la mĂ©taphore nietzschĂ©enne " philosopher Ă coups de marteau " image de la force, outil de destruction, instrument d'Ă©valuation, image de la crĂ©ation Il est tentant de se prĂ©cipiter sur une comprĂ©hension de l'image qui semble s'offrir ou s'imposer spontanĂ©ment le marteau serait une image de la force, ou mĂȘme de la violence - il prolongerait donc l'image de la hache ou de la cognĂ©e du bĂ»cheron qu'utilisait dĂ©jĂ le § 37 de Humain, trop humain I, Ă propos de la thĂšse dĂ©fendue par Paul RĂ©e l'homme moral n'est pas plus proche du monde intelligible que l'homme physique " cette proposition, durcie et aiguisĂ©e sous les coups de marteau de la connaissance historique, pourra peut-ĂȘtre un jour, dans un avenir indĂ©terminĂ©, ĂȘtre la hache que l'on portera Ă la racine mĂȘme du 'besoin mĂ©taphysique' ". Le marteau serait donc un outil de destruction, ce qui semble s'accorder avec une opinion courante relative Ă Nietzsche, Ă savoir la virulence dont il fait preuve et dans son expression, et dans son projet dans son projet, parce qu'il est trop communĂ©ment admis que son objectif serait la destruction pure et simple du christianisme et de la morale - vision d'un Nietzsche essentiellement critique et destructeur. Apportons une premiĂšre nuance les commentateurs les plus prĂ©cis ajoutent qu'en rĂ©alitĂ©, l'objet sur lequel va s'abattre le marteau sont les tables de valeurs anciennes, ce Ă quoi l'on a cru jusqu'Ă prĂ©sent, c'est-Ă -dire encore les 'idoles'. Il s'agit donc d'un marteau Ă usage axiologique. Mais on voit que cette prĂ©cision modifie considĂ©rablement la portĂ©e de l'image puisqu'alors apparaĂźt une rĂ©fĂ©rence directe Ă un prĂ©dĂ©cesseur de Nietzsche en matiĂšre de destruction des idoles MoĂŻse, qui dĂ©truit le veau d'or - d'oĂč la nĂ©cessitĂ© de s'interroger sur le rapport entre la logique religieuse et la logique de la pensĂ©e nietzschĂ©enne la pensĂ©e de l'Ă©ternel retour nous y conviera . Mais en outre, un examen plus approfondi fait apparaĂźtre la surdĂ©termination de la mĂ©taphore. Car le marteau dĂ©signe Ă©galement une piĂšce intĂ©grĂ©e Ă un dispositif plus vaste, qui n'est pas destinĂ© Ă dĂ©truire, notamment un instrument de musique les marteaux de feutre du piano frappent les cordes pour les faire rĂ©sonner. Dans le mĂȘme sens, un autre personnage se sert d'un marteau le mĂ©decin, qui lui aussi utilise son diapason pour faire Ă©mettre un son au corps qui a Ă©tĂ© frappĂ©. La rĂ©fĂ©rence au mĂ©decin est particuliĂšrement intĂ©ressante, en cela que Nietzsche pense justement le philosophe comme 'mĂ©decin de la civilisation', et que d'autre part, le son rendu par le diapason du mĂ©decin est un son signifiant c'est un symptĂŽme indiquant l'Ă©tat de santĂ© ou de maladie du corps qui a Ă©tĂ© frappĂ© son gras, caverneux, sec, etc... , et fonde le diagnostic. En d'autres termes, le marteau est un instrument d'Ă©valuation, un instrument axiologique en frappant les idoles de son marteau, le philosophe se donne les moyens de constater leur 'Ă©tat de santĂ©', c'est-Ă -dire leur valeur entreprise qui prĂ©cĂšde nĂ©cessairement celle Ă laquelle on serait tentĂ© de penser en premier lieu, c'est-Ă -dire la destruction. Or, les idoles s'avĂ©reront malades, et rendront des sons inquiĂ©tants. Ce n'est pas tout la mĂ©taphore du marteau renvoie encore Ă l'image du sculpteur, celui qui utilise ciseau et burin pour imposer une forme nouvelle Ă une matiĂšre c'est donc une image de la crĂ©ation, et nous voilĂ aux antipodes du sens qui avait Ă©tĂ© dĂ©gagĂ© en premier lieu l'intĂ©rĂȘt de la mĂ©taphore tient justement Ă ce qu'elle permet de dĂ©passer d'apparentes oppositions ou contradictions que le langage ordinaire ne peut dire, et dont il ne peut surtout montrer la profonde solidaritĂ©. Ici, la solidaritĂ© de la destruction et de la crĂ©ation, explicitement thĂ©matisĂ©e dans La gĂ©nĂ©alogie de la morale, II, § 24. Le philosophe au marteau sera ainsi celui qui doit donner forme Ă des valeurs nouvelles - c'est en cela que Nietzsche parle d'un 'divin marteau' dans le § 62 de Par-delĂ bien et mal. On le voit, parvenir Ă lire correctement la mĂ©taphorique nietzschĂ©enne du marteau, Ă en penser synthĂ©tiquement les connotations, c'est presque dĂ©jĂ se donner les moyens de saisir toutes les orientations du questionnement nietzschĂ©en lui-mĂȘme.
YannPailleret, le mime marteau de France Inter. Madeleine de Proust des auditeurs de France Inter, le mĂ©tallophone est lâidentitĂ© sonore du "Jeu des mille euros" sur la[Intro]Ouais x5C'est Juliano mon poteC'est la crise au tieq mecOk x4C'est JuL au mic, yeahOk[Couplet]J'prend pas tes restes, j'suis un extraterrestreTu veux savoir c'qui m'intĂ©resse ? Mettre bien la mif, c'est pas de faire le voyou en terrasseJ'suis dans tes rĂȘves, tu m'Ă©coutes quand tu fumes, qu'tes raideEt si j'te raye, ca arrive Ă 6 du mat comme une descente du raidPour avoir tous mes sons, il te faut plus d'un TĂRAY'aura encore des sons qui sortiront le jour oĂč on m'enterrera4h du mat brouncha, j'Ă©coute de l'opĂ©ra vers l'opĂ©ra, et t'inquiĂšte avec ma clique on sait qu'si on t'fais tu mal on l'payeraDes disques d'or j'dĂ©robe, et tu peux m'voir dans Marseille entrain de faire des roues ou poser dans une caisse en train de faire des rimesEt j'vois la chance que j'ai quand j'vois ce jeune Ă l'intĂ©rimJ'sais qu'c'est pas terribleT'inquiĂšte poto j'ai pas craquer, toujours la classe mĂȘme en claquetteEt comme j'me sens traquer j'fais plus d'trajet avec une plaquetteJ'peux mĂȘme plus aller acheter une baguette, j'peux plus faire une bagarre, j'peux plus brancher une gadji, Tchikita va m'demander la VARMoi, j'ai rempli comme XXX, dans ma tĂȘte c'est l'dĂ©sordre, j'peux plus aller au bazar, j'peux mĂȘme plus m'poser au bar zinJ'Ă©cris le soir sur un parking sombre, et la concu elle tremble, elle a la parkinsonEt j'rigole pas comme Kim-Jong-Un, Ă part mon frĂšre qui m'sonne, j'suis en sapĂ© jaune couleur Homer SimpsonJ'remercie l'son, c'est ça qui m'sauve, mais il les rend fou, gros, c'est ça qui m'souleĂ chaque Ă©preuve j'ai un nouveau jaloux qui m'sort du sol, enfaite moi j'suis bon qu'Ă faire du sale, qu'estia frĂ©rot, tu souleD&P sur l'Ă©cusson, tous les jours y'a un label qui sort et moi j'leur fait des leçons un peu comme Alex FergusonEt j'me verrai pas passer sur Ardison, 19 ans que j'rap ouais maintenant j'ai l'art du sonJ'Ă©tais au quartier avec mon maillot de l'OM Erikson, Ă 6 du mat c'est pas pour te ramener des croissants que Ăric sonneMa Maman j'l' aime, mon Papa aussi, qu'on m'les enlĂšve, je vois pas c'est impossibleOuais, poto reviens pas m'voir pour m'raconter tes problĂšmes, la rue m'a marquer, tu crois j'vais m'mettre Ă Ă©crire des poĂšmesLa bohĂšme, ca veut dire qu'on est heureux, on a reprit le terrain un peu comme les culs-terreux, dans la boite Ă gants un cutteur, j'mappelle Karim sur Uber EatsĂa branche des gadjis comme Ribera, ça veut percer comme RibĂ©ryDans ma tĂšte c'est Beyrouth, j'entre dans Marseille et j'grille des feux rouges, ils ont refait les travaux, putain j'reconnais plus les routesTu m'verra jamais sucer des gens, raconter des lĂ©gendes, viens dans l'maquis, tu verra y'a pas que la vigne qui pousse dans les champsAll eyes on me, comme TUPACJ'ai des ennemis, dis moi oĂč ça ?Et si il faut les outils, on peut avoir tout çaMon bĂ©bĂ© elle m'adoucit, quand elle m'fait des bouts sacresCristalline citron, j'fais un pĂšte j'vais au micro, et quand on rode, la police, nous l'Ă©vitons et comme dit XXX, ici, personne a la vidange, pas malheureux car pour certains, d'une voiture, on ait la vidangeMes disques d'or, ma carriĂšre, c'est pas du bidon, j'fais pas d'mi-temps, j'fume j'suis distant, pour Jean Vuitton, du pĂšre au fiston, j'ai percĂ© sans piston, c'est pour les fous du bĂ©ton qui veulent s'acheter des pythonWesh alors la zone ca dit quoi ?Moi j'vais m'boire un p'tit coup, ici ça s'embrouille pour 10K et ça dit qu'ça va bien s'passerPar les Ă©vĂ©nements du passĂ©, on s'dit la chance oĂč elle est passĂ©e?Câest dĂ©classĂ© ça voulait une tof Ă MalpassĂ© jâavais lâmaillot Milan ACJâai les poumons encrassĂ©s jâai fait la coupe jâme suis rasĂ©Jâai vu la concu sur ma route, sans faire exprĂšs j'lai Ă©crasĂ©La j'suis dans les bouchons un mec me regarde il fait lâmacEt les potos ils veulent sârefaire ils ont investis dans un snackEt fais pas l'fou sur les rĂ©seaux j'connais des gens qui peuvent te hackEt moi j'suis la preuve tu peux devenir millionnaire sans avoir lâbacPour ceux d'la soli Jusquâau parc pour ceux qui portent ma marqueJ'peux voir le bonheur pour ça jâirais ouais mĂȘme Ă la barquePour ceux dâLyon jusquâĂ TourcoingNanterre les pablos ca sort JusquâĂ bordeauxC"qui porte du streefight du S BoneLâovni il fait TB trentaine encore deboutPoto j'mâĂ©loigne des gens parce que que ça porte des boulesEt j'men bat les couilles j'prĂ©fĂšre un mec qui montre pas son buzz quâun mec qui en joueA Marseille ça teste les kalash comme marteau dans choufĂa s'fait des escroqueriesTon charbon ça s'lâapproprieĂa veut plus braquer Franprix et ça veut finir propriShowcase ma team elle crie un verre pour lever lâcrackEt nique les hypocrites j'vous baise ça y est mon cerveau craqueJ'suis pas Drake ni Kendrick LamarAvec tout c'que jâentends moiJ'vais m'faire vite la malleEt au charbon yâa la frappe des fois yâa des p'tites lamellesMh mh des fois yâa des p'tites lamellesJ'men fous d'faire le gros y'avait la boulette sur ma chaussetteJ'vis la nuit comme la chauve souris Ă mon pet j'fais la causetteJ'fume alors j'crache ma haine sur lâanti popUn mec en manque de love te dira j'prĂ©fĂšre 10 folles que 10 potesMarre d'ĂȘtre en panne de blondeDemain j'mâachĂšte 10 paquetsFais attention qui tu piques car tu peux finir comme Tupac???? Un ovni dans lâRS6 breakMon bĂ©bĂ© m'fait des brik elle mâmet bien j'lui dit ne brikPasse moi le briquet dĂ©dicace Ă Bribs nous personne on brouteMets moi la prod lĂ J'vais faire un drame mettez vous Ă lâabriVaut mieux que tu mettes ta famille bien, que tâinvestisses dans des biensVaut mieux que tu demandes rien, fais toi seul ton cheminJ'suis posĂ© dans lâRS J'suis pas trop sur les rezJ'TraĂźne pas avec des fils de, j'prefere rester Ă la maisLa plupart de mes potes moi ils sont accros Ă la hessJ'connais pas trop de potos qui ont percĂ© Ă la MahrezJ'suis fier d'tout c'qui mâarriveMerci bon dieu tous mes projets sâconcrĂ©tisentHm hm faut donner pour recevoir faut pas recevoir pour donnerPoto j'tai dit J'suis pas lâking donc tu peux pas m'dĂ©trĂŽnerJ'suis trop vrai pour faire la starSouvent capuchĂ© dans lâmonsterAvec ma gadji le soir sur un ducati roadsterSous vodka redbull tagadaOpinel dans la Canada moi tu sais câest tout pour la darLe sang lĂ tia deconnĂ©Montes le son j'vais tâĂ©tonnerMh tu vas descendre frĂšre j'parle pas japonaisLe sang maintenant tu m'connaisJâai rien fait dâtout lâĂ©tĂ©Par jour j'fume 10 petous jâentends des histoires toutes petĂ©esEt c'que ça s'fait pas Pour des sous on m'dit Jul tâas tout pĂ©tĂ©Merci Ă tout c'qui mâont aidĂ©s mes CD j'pense plus Ă les fĂȘterOuais L'cash naĂźt au charbon, embrouille ça descend lâpepomĂa fait l'signe au Japon ça fait des tractions des pepomsJ'suis comme toi tous les jours jâapprends et tout lâtemps le bonheur jâattendEt MalgrĂ© les coups durs J'suis un battant comme ceux en taule rĂ©veillĂ©s par lâmatonDe bon matin j'vois la flicailleJ'vois ce maçon partir travailler alors quâil cailleDe bon matin dans les quartiers ça daĂŻQue d'la frappe ça ravitailleMais ça va ĂȘtre fin en c'moment que ça mitrailleOuais lâovni il est loin du monde pendant que le maton il fait sa rondeOn m'dit quâĂȘtre gentil ça paie pas trop d'coeur ça m'tue a la longueEt j'fume la moula galagaJâai toujours la dala dalleJ'donne mon amour Ă ma nana et j'ferai tout pour ma mamaQuand jâai fait des showcase jâai fait croquĂ© quand jâĂ©tais MaxPas d'permis jâai le X ADV mais J'vais me reprendre un T MaxJ'suis toujours le mĂȘme mec et les gens disent que jâai changĂ©Mais poto relax, j'peux me prendre 10 rolexEt j'fais jamais lâmacLe pâtit il fait TB dans lâquartierSa mĂšre elle lui dit rentre NardinomoukCâqui arrive câest c'qui rĂ©flĂ©chissent pas qui fontTrop dâimbrule en moi tu comprend pourquoi jâai l'coeur qui fondGros tia la tĂȘte pleine dâembrouille quand tâas les poches videsLâargent fait pas l'bonheur mais avec tes projets se font viteSi tâas un problĂšme viens, parait quâon habite pas loinTu dis aux gens qu'tu mâaimes pas, moi jâen pensais pas moinsLa j'suis posĂ© vers les kmoins, 2h du matAssis dans la caisse en fumette on regarde passer les camionsWsh cabron wsh mamacita moi j'viens d'la citĂ©OĂč tous les p'tits sont excitĂ©s ils tâfument si leurs noms tâas citĂ©Jâai des douleurs au corazĂłn, me calcule pas la zineJâĂ©vite parasite tu m'vois en RS dâun coup tu m'vois en ZIPJ'fais pas dâmaniĂšres, quand ça veut la photo j'fais marche arriĂšreDes hauts des bas des potos perdus, câest ma carriĂšreJ'construisais mon chĂąteau, pendant quâils m'jetaient des pierresJ'peux pas aider tout lâmonde poto J'suis pas lâabbĂ© pierreEn câmoment, j'm'arrĂȘte plus dâĂ©crire jâessaye dâmaigrirJ'suis Au micro nique les gensJâai mis ma mif en fond dâĂ©cranJ'fais pas le gros pour attirer les misses pour attirer les massesYâa l'covid Mais on mâreconnait toujours mĂȘme sous le masqueHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you donât understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forum Sinon d'aprĂšs les specs (pas facile Ă trouver pour la Bosch parce qu'apparemment elle n'est plus dans le catalogue?) la Hitachi est plus puissante: 800W de conso et 3.2J de frappe, contre 680W et 2.4J pour la Bosch. MalgrĂ© ça ils sont tous les deux ciblĂ©s pour les mĂȘme diamĂštres de perforation (24mm dans le bĂ©ton, 13mm dans l'acier, 30-32mm dans le bois) Cette mĂ©taphore constitue le sous-titre du CrĂ©puscule des idoles ou comment philosopher Ă coups de marteau. Nietzsche qui dans son oeuvre prĂŽne une Umwertung, une transvaluation ou inversion de toutes les valeurs, entre ici en guerre d'une façon qui lui est propre par l'auscultation des 'idoles'. Que faut-il entendre par lĂ ? " Quant aux idoles qu'il s'agit d'ausculter, rĂ©pond Nietzsche, ce ne sont cette fois pas des idoles de l'Ă©poque, mais des idoles Ă©ternelles, que l'on frappe ici du marteau comme d'un diapason - il n'est pas d'idoles plus anciennes, plus sĂ»res de leur fait, plus enflĂ©es de leur importance... Pas non plus de plus creuses... Cela ne les empĂȘche pas d'ĂȘtre celles auxquelles on croit le plus. Aussi, surtout dans le cas de la plus distinguĂ©e d'entre elles, ne les appelle-t-on jamais des idoles... " CrĂ©puscule des idoles, Avant-propos, . Les idoles ne se prĂ©sentent pas comme telles, c'est lĂ le merveilleux effet de la croyance ou de la volontĂ© de vĂ©ritĂ©. Il faut les sonder, et pour ce faire utiliser le marteau afin de laisser entendre Ă qui veut entendre, qui a des oreilles le son qu'elles rendent. PlutĂŽt que de fracasser, le marteau nietzschĂ©en ausculte, un peu Ă la façon du maillet du mĂ©decin procĂ©dĂ© mĂ©dical de percussion, inventĂ© en Allemagne . Il ne s'agit pas de voir - car au crĂ©puscule bien malin qui peut voir -, mais d'Ă©couter ce qui se passe Ă l'intĂ©rieur, dans la fausse profondeur des valeurs. Nietzsche s'adresse Ă l'ouĂŻe, ce qui est assez peu commun chez les philosophes pour ĂȘtre soulignĂ©. Nietzsche est musicien. Or, la mĂ©taphore elle aussi est musique. L'usage philosophique de la mĂ©taphore n'est donc pas indiffĂ©rent ; il est propre Ă un style. C'est ce qu'il s'agit de comprendre. Une tentation est de faire de Nietzsche un poĂšte-philosophe, et de marquer par lĂ sa singularitĂ© dans les rangs des penseurs. Cette affiliation manque le sens du concept nietzschĂ©en de style et ne lui rend pas hommage, quoi qu'on en dise. Si notre philosophe part en guerre contre le dogmatisme, il tire aussi de belles salves Ă l'encontre de la superstition du sens allĂ©gorique dont tĂ©moignent " ces hybrides, notamment, philosophes poĂ©tisants et artistes philosophants " Humain, trop humain, I, § 110 . SpĂ©ciale dĂ©dicace aux heideggeriens... Il ne faut pas oublier que Nietzsche, avant de se prĂ©senter comme psychologue, revendique la profession de philologue. Il exige d'ĂȘtre lu avec patience, vigilance et modestie. Il Ă©crit non pas un discours mais un texte, offert au souci philologique. Et beaucoup de tournures et surtout de saillies du texte sont lĂ pour " tromper la vigilance, toujours mĂ©diocre, des philosophes " Par-delĂ bien et mal, § 19 . Qu'en est-il alors de cet outil, la mĂ©taphore nietzschĂ©enne ? Elle fait sonner les choses tout en marquant l'insuffisance du langage et la fausse Ă©vidence de la clartĂ©. Surtout pas de bergsonisme ici ! L'usage de la mĂ©taphore, le privilĂšge qui lui est donnĂ© sur ce qu'on appelle le concept, participe de la critique du discours philosophique de sa dĂ©construction , mais ouvre aussi les possibilitĂ©s d'un rapport constitutif au sens. Car la mĂ©taphore est originelle ; c'est le concept qui se greffe sur un rĂ©seau mĂ©taphorique. Pour le philosophe matĂ©rialiste, le multiple est avant l'un, et la mĂ©taphore fait rĂ©sonner d'emblĂ©e la multitude Ă qui sait entendre. Puisqu'elle se passe du schĂ©ma classique de la dĂ©signation oĂč un signe rĂ©fĂšre une chose par lui dĂ©limitĂ©e , la mĂ©taphore suggĂšre un rĂ©gime de signification par dĂ©tours oĂč ce qui est dit n'est dit que par dĂ©calage. Nietzsche veut Ă©viter par lĂ l'Ă©gypticisme " tout ce que les philosophes ont maniĂ© depuis des millĂ©naires, ce n'Ă©taient que des momies d'idĂ©es ; rien de rĂ©el n'est sorti vivant de leurs mains. Ils tuent, ces Messieurs les idolĂątres des notions abstraites, ils empaillent lorsqu'ils adorent, ils mettent tout en pĂ©ril de mort lorsqu'ils adorent " CrĂ©puscule des idoles, La 'Raison' dans la philosophie, § 1 . Face Ă cette momification si commune aux concepts philosophiques, le principal trait de la mĂ©taphore est d'offrir une pluralitĂ© d'interprĂ©tations. Elle fait le tour du propriĂ©taire, comme dit Derrida... " La mort de l'interprĂ©tation, c'est de croire qu'il y a des signes, des signes qui existent premiĂšrement, originellement, rĂ©ellement, comme des marques cohĂ©rentes, pertinentes et systĂ©matiques. La vie de l'interprĂ©tation, au contraire, c'est de croire qu'il n'y a que des interprĂ©tations " Foucault, " Nietzsche, Freud, Marx ", Colloque de Royaumont, . Le texte qui suit Ă prĂ©sent est la transcription d'un cours donnĂ© par Patrick Wotling 1998 , grand spĂ©cialiste du philosophe, auteur de nombreuses traductions et, entre autres, d'un ouvrage intitulĂ© Nietzsche et le problĂšme de la civilisation 1995 . Il dĂ©cline ici les principaux sens Ă donner Ă la mĂ©taphore nietzschĂ©enne " philosopher Ă coups de marteau " image de la force, outil de destruction, instrument d'Ă©valuation, image de la crĂ©ation Il est tentant de se prĂ©cipiter sur une comprĂ©hension de l'image qui semble s'offrir ou s'imposer spontanĂ©ment le marteau serait une image de la force, ou mĂȘme de la violence - il prolongerait donc l'image de la hache ou de la cognĂ©e du bĂ»cheron qu'utilisait dĂ©jĂ le § 37 de Humain, trop humain I, Ă propos de la thĂšse dĂ©fendue par Paul RĂ©e l'homme moral n'est pas plus proche du monde intelligible que l'homme physique " cette proposition, durcie et aiguisĂ©e sous les coups de marteau de la connaissance historique, pourra peut-ĂȘtre un jour, dans un avenir indĂ©terminĂ©, ĂȘtre la hache que l'on portera Ă la racine mĂȘme du 'besoin mĂ©taphysique' ". Le marteau serait donc un outil de destruction, ce qui semble s'accorder avec une opinion courante relative Ă Nietzsche, Ă savoir la virulence dont il fait preuve et dans son expression, et dans son projet dans son projet, parce qu'il est trop communĂ©ment admis que son objectif serait la destruction pure et simple du christianisme et de la morale - vision d'un Nietzsche essentiellement critique et destructeur. Apportons une premiĂšre nuance les commentateurs les plus prĂ©cis ajoutent qu'en rĂ©alitĂ©, l'objet sur lequel va s'abattre le marteau sont les tables de valeurs anciennes, ce Ă quoi l'on a cru jusqu'Ă prĂ©sent, c'est-Ă -dire encore les 'idoles'. Il s'agit donc d'un marteau Ă usage axiologique. Mais on voit que cette prĂ©cision modifie considĂ©rablement la portĂ©e de l'image puisqu'alors apparaĂźt une rĂ©fĂ©rence directe Ă un prĂ©dĂ©cesseur de Nietzsche en matiĂšre de destruction des idoles MoĂŻse, qui dĂ©truit le veau d'or - d'oĂč la nĂ©cessitĂ© de s'interroger sur le rapport entre la logique religieuse et la logique de la pensĂ©e nietzschĂ©enne la pensĂ©e de l'Ă©ternel retour nous y conviera . Mais en outre, un examen plus approfondi fait apparaĂźtre la surdĂ©termination de la mĂ©taphore. Car le marteau dĂ©signe Ă©galement une piĂšce intĂ©grĂ©e Ă un dispositif plus vaste, qui n'est pas destinĂ© Ă dĂ©truire, notamment un instrument de musique les marteaux de feutre du piano frappent les cordes pour les faire rĂ©sonner. Dans le mĂȘme sens, un autre personnage se sert d'un marteau le mĂ©decin, qui lui aussi utilise son diapason pour faire Ă©mettre un son au corps qui a Ă©tĂ© frappĂ©. La rĂ©fĂ©rence au mĂ©decin est particuliĂšrement intĂ©ressante, en cela que Nietzsche pense justement le philosophe comme 'mĂ©decin de la civilisation', et que d'autre part, le son rendu par le diapason du mĂ©decin est un son signifiant c'est un symptĂŽme indiquant l'Ă©tat de santĂ© ou de maladie du corps qui a Ă©tĂ© frappĂ© son gras, caverneux, sec, etc... , et fonde le diagnostic. En d'autres termes, le marteau est un instrument d'Ă©valuation, un instrument axiologique en frappant les idoles de son marteau, le philosophe se donne les moyens de constater leur 'Ă©tat de santĂ©', c'est-Ă -dire leur valeur entreprise qui prĂ©cĂšde nĂ©cessairement celle Ă laquelle on serait tentĂ© de penser en premier lieu, c'est-Ă -dire la destruction. Or, les idoles s'avĂ©reront malades, et rendront des sons inquiĂ©tants. Ce n'est pas tout la mĂ©taphore du marteau renvoie encore Ă l'image du sculpteur, celui qui utilise ciseau et burin pour imposer une forme nouvelle Ă une matiĂšre c'est donc une image de la crĂ©ation, et nous voilĂ aux antipodes du sens qui avait Ă©tĂ© dĂ©gagĂ© en premier lieu l'intĂ©rĂȘt de la mĂ©taphore tient justement Ă ce qu'elle permet de dĂ©passer d'apparentes oppositions ou contradictions que le langage ordinaire ne peut dire, et dont il ne peut surtout montrer la profonde solidaritĂ©. Ici, la solidaritĂ© de la destruction et de la crĂ©ation, explicitement thĂ©matisĂ©e dans La gĂ©nĂ©alogie de la morale, II, § 24. Le philosophe au marteau sera ainsi celui qui doit donner forme Ă des valeurs nouvelles - c'est en cela que Nietzsche parle d'un 'divin marteau' dans le § 62 de Par-delĂ bien et mal. On le voit, parvenir Ă lire correctement la mĂ©taphorique nietzschĂ©enne du marteau, Ă en penser synthĂ©tiquement les connotations, c'est presque dĂ©jĂ se donner les moyens de saisir toutes les orientations du questionnement nietzschĂ©en lui-mĂȘme.
Lorsquel'arbre est abattu, le garde utilise une pige ou rĂšgle-pige ou mĂ©trĂ© ou encore compas fixe pour en mesurer la longueur totale ou pour prĂ©ciser la coupe Ă rĂ©aliser en tronçons de longueur prĂ©cise. D'environ 1 m de long, la pige est une rĂšgle plus ou moins plate, munie Ă ses extrĂ©mitĂ©s de deux pointes mĂ©talliques.Un peu moins dâun an aprĂšs les inondations meurtriĂšres de la mi-juillet 2021, dont lâampleur et les dĂ©gĂąts sont inĂ©dits, retour sur les Il y a un an, une Wallonie sans trains, du jamais vu Les inondations du mois de juillet 2021 ont constituĂ© une crise dâune ampleur inĂ©dite, qui a entraĂźnĂ© des consĂ©quences elles aussi historiques, avec notamment la coupure, le 15 juillet, du trafic ferroviaire sur 25 lignes en Wallonie, du jamais vu. Le 15 juillet 2021 restera une date historique dans lâhistoire des chemins de fer belges. Pour la premiĂšre fois, lâensemble du rĂ©seau ferroviaire en Wallonie est mis Ă lâarrĂȘt. CâĂ©tait totalement inĂ©dit», se rappelle FrĂ©dĂ©ric SacrĂ©, porte-parole dâInfrabel, le gestionnaire de lâinfrastructure ferroviaire. En Belgique, le principe est de maintenir le trafic le plus loin possible, quitte Ă devoir prendre des dispositions et Ă avoir un service un peu dĂ©gradé», explique-t-il. Interrompre proactivement le trafic, on ne lâavait jamais fait.» Les prĂ©cipitations sâaccumulent dĂšs le 14 juillet. Infrabel dĂ©ploie des Ă©quipes de garde prĂȘtes Ă intervenir rapidement tandis que la SNCB dĂ©conseille les voyages en train dans les provinces de LiĂšge, de Namur et de Luxembourg. Quatre lignes sont totalement arrĂȘtĂ©es Ă lâest, dans les provinces de LiĂšge et de Luxembourg, quand dâautres se voient interrompues sur certains tronçons. Mais le trafic ferroviaire rĂ©siste encore un peu. Câest le lendemain, le 15 juillet Ă lâaube, que la dĂ©cision est prise dâinterrompre totalement le trafic sur 25 lignes en Wallonie. Ce matin-lĂ , un train, sans voyageurs, part en repĂ©rage sur la ligne reliant Namur et Arlon. Ă hauteur de Lesterny, il dĂ©raille, sans faire de blessĂ©s. Un ruisseau de deux ou trois mĂštres de large en a fait finalement 50 tellement il a dĂ©bordĂ©. Il a emmenĂ© une partie de lâassise de la voie», faisant dĂ©railler ce train. La SNCB, Infrabel et le ministre de la MobilitĂ© Georges Gilkinet se rĂ©unissent et dĂ©cident alors dâinterrompre le trafic sur 25 lignes ou portions de ligne du rĂ©seau wallon. La dorsale wallonne est Ă lâarrĂȘt, de mĂȘme que le trafic ferroviaire vers lâAllemagne et le Luxembourg. Les gares ont Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©vastĂ©es, notamment celle dâAngleur, inondĂ©e, ce qui a occasionnĂ© des dĂ©gĂąts aux installations techniques pour la circulation des trains, lâinformation aux voyageurs, le chauffage..., explique la SNCB. Une partie du quai sâest effondrĂ©e dans la gare de Chaudfontaine tandis que les couloirs installĂ©s sous les voies donnant accĂšs aux quais de la gare de ChĂȘnĂ©e Ă©taient sous eaux. La gare de LiĂšge-Guillemins a dĂ» ĂȘtre Ă©vacuĂ©e le 15 juillet en raison de la montĂ©e des eaux dans la CitĂ© ardente. Elle nâa pu rouvrir que le lendemain. AprĂšs lâurgence, vient le temps de la gestion. Une fois lâeau retirĂ©e, les Ă©quipes dâInfrabel et de la SNCB constatent lâĂ©tendue des dĂ©gĂąts et le constant est sans appel plusieurs tronçons doivent rester fermĂ©s. Entre 8 et 10% de lâoffre ferroviaire a Ă©tĂ© supprimĂ©e Ă cause des inondations, entraĂźnant lâorganisation de trajets de bus pour un coĂ»t de 2,7 millions dâeuros. Quelque voyageurs ont Ă©tĂ© transportĂ©s en bus. Le plan alternatif de circulation a impactĂ© jusquâĂ personnes par semaine, selon la SNCB. Le 16 juillet, une carte de remise en service progressive du trafic ferroviaire est publiĂ©e. Si certaines lignes ont dĂ» ĂȘtre arrĂȘtĂ©es quelques jours seulement, le temps de procĂ©der Ă des vĂ©rifications de sĂ©curitĂ©, dâautres resteront Ă lâarrĂȘt jusquâĂ la fin des vacances scolaires. De gros dĂ©gĂąts sont notamment constatĂ©s sur la ligne reliant LiĂšge Ă Verviers et Spa, sur laquelle quatre ponts ont Ă©tĂ© endommagĂ©s, ainsi quâentre Namur et Ottignies, principalement Ă hauteur de Mont-Saint-Guibert oĂč un talus a dĂ» ĂȘtre stabilisĂ©. La rĂ©gion de Dinant souffre Ă©galement quelques jours plus tard, lorsque de nouvelles prĂ©cipitations emportent un passage Ă niveau. Six semaines aprĂšs les inondations, fin aoĂ»t, trois portions des chemins de fer restent impraticables entre LiĂšge et Pepinster ; entre Pepinster et Spa, ainsi quâentre Gembloux et Ottignies. Pour ce dernier tronçon, câest un talus Ă Mont-Saint-Guibert, fragilisĂ©, qui a occupĂ© lâessentiel du chantier. Quinze mille tonnes de roche ont Ă©tĂ© acheminĂ©es pour Ă©riger un mur protĂ©geant ce talus. On a fait en sorte quâil ne soit plus un gĂ©ant aux pieds dâargiles, on lui a rendu une base solide. On a reconstruit en dimensionnant pour dâĂ©ventuels futurs phĂ©nomĂšnes extrĂȘmes», avance M. SacrĂ©. Une logique qui nâa pas toujours pu ĂȘtre respectĂ©e sur les autres chantiers, dans une volontĂ© de rĂ©tablir le trafic le plus rapidement possible. Pour la rĂ©gion de Pepinster, nous avions quatre ponts Ă reconstruire, en tout ou partie. Ce qui a Ă©tĂ© fait pour dĂ©but octobre ..., ce qui reste une performance assez exceptionnelle», se targue le porte-parole dâInfrabel. Une performance qui nâa Ă©tĂ© possible que parce quâils ont Ă©tĂ© reconstruits Ă lâidentique. Si on avait lancĂ© de nouvelles Ă©tudes, il allait ne pas y avoir de trafic sur ces lignes pendant un an ou deux, ce nâĂ©tait pas envisageable», souligne-t-il, mettant en avant le rĂŽle sociĂ©tal des chemins de fer, dâautant plus dans des rĂ©gions oĂč le rĂ©seau routier a Ă©tĂ© Ă©galement fortement endommagĂ©. Permettre Ă la population de se dĂ©placer en train Ă©tait la prioritĂ©. Est-ce que cela veut dire quâon a reconstruit en se disant que, de toute façon, dans cinq Ă dix ans, un phĂ©nomĂšne climatique extrĂȘme allait tout dĂ©truire? Non», rĂ©pond M. SacrĂ©. On a reconstruit Ă lâidentique car on devait aller vite, on ne pouvait pas se permettre autre chose», explique-t-il, soulignant que les normes de rĂ©sistance des ouvrages ferroviaires sont dĂ©jĂ Ă©levĂ©es, ceux-ci devant durer 100 ans. Mais on voit quâil y a peut-ĂȘtre un travail Ă effectuer au niveau de la rĂ©gulation des cours dâeau», glisse-t-il. Du cĂŽtĂ© de la SNCB, dans des endroits oĂč nous nâaurions jamais pensĂ© ĂȘtre inondĂ©s, la SNCB veille dĂ©sormais Ă lâemplacement des installations techniques en hauteur ou dans les Ă©tages. Le gabarit de plusieurs Ă©vacuations dâeau a dĂ» ĂȘtre adaptĂ© pour Ă©vacuer de plus grands volumes dâeau». Lâensemble des dommages causĂ©s Ă lâinfrastructure ferroviaire est estimĂ© par Infrabel Ă environ 67 millions dâeuros, dont 25 millions ont jusquâĂ prĂ©sent Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s auprĂšs des assurances. Le gestionnaire a Ă©galement pu compter sur un prĂ©financement accordĂ© par le gouvernement fĂ©dĂ©ral. Une commission dâenquĂȘte et 161 recommandations pour tirer les leçons de la catastrophe Quelques semaines aprĂšs les inondations meurtriĂšres qui ont frappĂ© la Wallonie Ă la mi-juillet 2021, le parlement wallon sâentend, malgrĂ© les rĂ©ticences initiales exprimĂ©es notamment par le ministre-prĂ©sident Elio Di Rupo, pour mettre sur pied une commission dâenquĂȘte parlementaire devant se pencher sur la gestion de la catastrophe. PrĂšs dâun an plus tard, si des impulsions ont bien Ă©tĂ© donnĂ©es» Ă la suite de ses recommandations, elles ne rĂ©pondent pas forcĂ©ment aux besoins du terrain, regrette lâopposition. AprĂšs les atermoiements de lâĂ©tĂ©, les travaux de la commission dĂ©butent au tout dĂ©but du mois de septembre. Au cours des 120 heures dâauditions, les parlementaires rĂ©gionaux entendent tour Ă tour des experts, des responsables des diffĂ©rents services de secours, des mandataires locaux et provinciaux ainsi que des membres du gouvernement wallon, dont le ministre rĂ©gional en charge des Infrastructures, Philippe Henry, et le ministre-prĂ©sident. En mars, la majoritĂ© et Les EngagĂ©s ex-cdH trouvent finalement un terrain dâentente pour formuler 161 recommandations communes. Le PTB, qui nâa eu de cesse de pointer le âdeal Ă un milliard dâeurosâ passĂ© entre la RĂ©gion et le secteur des assurances afin que les sinistrĂ©s assurĂ©s soient remboursĂ©s en intĂ©gralitĂ©, nây a pas Ă©tĂ© associĂ©. VotĂ©es en sĂ©ance plĂ©niĂšre du parlement wallon le 31 mars, ces recommandations balaient un large spectre des problĂšmes soulevĂ©s au cours des travaux. Plusieurs recommandations visent ainsi Ă amĂ©liorer la lisibilitĂ© et la qualitĂ© des prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques et hydrologiques, afin de mieux rendre compte des risques, que ce soit vers les autoritĂ©s publiques ou vers le grand public. Dâautres prĂ©voient de dĂ©velopper une gestion de crise et une culture du risque en formant de maniĂšre continue les mandataires et fonctionnaires locaux Ă la planification dâurgence et en redĂ©finissant les missions du Centre rĂ©gional de crise via un cadre lĂ©gal clair. LâamĂ©lioration de la communication vers la population, avant, pendant et aprĂšs les pĂ©riodes de crise figure Ă©galement en bonne place, tout comme la problĂ©matique des barrages qui a alimentĂ© bien des discussions. La majoritĂ© et Les EngagĂ©s proposent Ă ce sujet de dĂ©finir un cadre lĂ©gal, dâĂ©tablir un plan dâurgence pour la gestion des barrages et de rendre la gestion des barrages-rĂ©servoirs plus dynamique, tout en formant les Ă©quipes en matiĂšre de gestion de crise». Ils entendent par ailleurs revoir, amĂ©liorer et rendre effectifs les plans dâurgence et dâintervention provinciaux et communaux, rĂ©aliser des exercices et de gĂ©nĂ©raliser lâutilisation de Be-Alert pour les autoritĂ©s locales». LâamĂ©lioration de la transversalitĂ© au sein du SPW pour sortir de la gestion en silos, le dĂ©veloppement dâune culture organisationnelle forte et la simplification des procĂ©dures font Ă©galement partie des recommandations, au mĂȘme titre que la mise Ă jour des cartes des zones inondables, la prĂ©vention des risques dâinondations par sous-bassins versants et lâorganisation de la reconstruction. Enfin, les signataires du texte appellent Ă une reconnaissance officielle des Ă©vĂ©nements et Ă un travail de mĂ©moire» qui prendra notamment la forme, cette annĂ©e, dâune commĂ©moration en hommage aux victimes le 14 juillet prochain Ă ChĂȘnĂ©e, en prĂ©sence notamment du couple royale et des autoritĂ©s publiques. Pour le reste, prĂšs de 4 mois aprĂšs la fin des travaux de la commission, des impulsions ont Ă©tĂ© donnĂ©es et des choses ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es mais pas forcĂ©ment en adĂ©quation avec les besoins du terrain», analysent aujourdâhui Les EngagĂ©s, pour lesquels il y a dĂ©sormais urgence». Si les mesures ne sont pas exĂ©cutĂ©es avant la fin de lâĂ©tĂ©, ça signifie quâil y a des risques quâon ne les exĂ©cute tout simplement pas», estiment ainsi François Desquesnes et Marie-Martine Schyns, les deux commissaires du parti au sein de la commission dâenquĂȘte. Selon ces derniers, des amĂ©liorations sont nĂ©cessaires en matiĂšre dâalertes, pour lesquelles un dispositif sans faille» doit ĂȘtre mis sur pied; de gestion de crise; de renforcement des pouvoirs locaux et de reconstruction alors que pour lâinstant, la circulaire du gouvernement sur le sujet nâapporte aux communes aucune aide Ă la dĂ©cision. La gestion des barrages, longuement analysĂ©e par la commission, doit Ă©galement progresser. Il faut des barrages plus agiles et les doter dâun cadre lĂ©gal. Pour lâinstant, ce dernier point constitue un gros manquement dans la mise en Ćuvre des recommandations de la commission puisque pas la moindre dĂ©cision nâa Ă©tĂ© prise», concluent Les EngagĂ©s. PrĂšs de 90% des sinistrĂ©s ont Ă©tĂ© indemnisĂ©s, selon la fĂ©dĂ©ration sectorielle Assuralia Un peu moins dâun an aprĂšs les inondations meurtriĂšres de la mi-juillet 2021, prĂšs de 90% des sinistrĂ©s assurĂ©s ont Ă©tĂ© indemnisĂ©s, selon la fĂ©dĂ©ration sectorielle Assuralia. PrĂšs de 90% des dossiers introduits sont presque totalement rĂ©glĂ©s, un accord sur le montant total des dommages ayant Ă©tĂ© trouvĂ© entre assureurs et assurĂ©s», indique Hein Lannoy, lâadministrateur dĂ©lĂ©guĂ© dâAssuralia, lâunion professionnelle des entreprises dâassurances. Sur ce pourcentage, 75% des sinistrĂ©s ont Ă©tĂ© totalement indemnisĂ©s par leur assureur et 15% recevront leur solde sur prĂ©sentation des factures des travaux rĂ©alisĂ©s aprĂšs avoir dĂ©jĂ reçu entre 80 et 90% des montants prĂ©vus. Quant aux 10% restants, ils font partie des dossiers qui restent Ă finaliser, en raison notamment de piĂšces manquantes, de la nĂ©cessitĂ© de contre-expertises, de la non-disponibilitĂ© de certains corps de mĂ©tiers ou de dossiers rentrĂ©s plusieurs mois aprĂšs le sinistre. Des discussions sur le montant total des indemnisations sont en cours mais des avances ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© versĂ©es», prĂ©cise toutefois le responsable dâAssuralia. Selon ce dernier, les indemnisations versĂ©es aux sinistrĂ©s assurĂ©s des trois RĂ©gions du pays sâĂ©levaient, au 31 mai dernier, Ă plus de 1,7 milliard dâeuros sur un coĂ»t total des dommages estimĂ© pour le secteur Ă quelque 2,5 milliards dâeuros, dont 2,44 milliards rien que pour la Wallonie, et principalement la province de LiĂšge. La toute grande majoritĂ© de ce montant - 1,5 milliard dâeuros - a Ă©tĂ© versĂ©e dans le cadre de lâassurance incendie en risques simples habitations, petits commerces, bĂątiments agricoles; 152 millions dâeuros sont passĂ©s en risques spĂ©ciaux grandes entreprises et 62 millions en assurance auto omnium. Si ces inondations et les dĂ©gĂąts quâelles ont causĂ©s sont inĂ©dits, la multiplication des catastrophes naturelles menace lâaccĂšs futur Ă une indemnisation complĂšte pour les sinistrĂ©s, a par ailleurs averti Assuralia. Les dommages causĂ©s par les inondations de juillet 2021 ou encore les tempĂȘtes successives de fĂ©vrier 2022 tĂ©moignent de lâĂ©mergence de risques dĂ©sormais considĂ©rĂ©s comme systĂ©miques. Pour maintenir des primes abordables et assurer une indemnisation complĂšte lors de tels Ă©vĂ©nements, il est impĂ©ratif de prĂ©voir des solutions durables par la mise en place dâun partenariat public-privĂ© plus adĂ©quat», a ainsi plaidĂ© Hilde Vernaillen, la prĂ©sidente dâAssuralia. Si les lignes ne bougent pas, lâindemnisation complĂšte de catastrophes naturelles de grande envergure risque Ă lâavenir dâĂȘtre compromise», insiste-t-elle. Lâaccord conclu Ă la suite des inondations entre le secteur et la RĂ©gion wallonne - qui a mis sur la table prĂšs dâun milliard dâeuros afin dâassurer une indemnisation complĂšte des sinistrĂ©s assurĂ©s - pourrait servir de modĂšle, a ajoutĂ© la prĂ©sidente. Pour mĂ©moire, cet accord prĂ©voit une clause de rendez-vous selon laquelle le secteur et la RĂ©gion doivent se remettre autour de la table si les indemnisations effectivement versĂ©es dĂ©passent 1,5 milliard dâeuros. On est dans les conditions depuis la fin du mois de mai. Des initiatives ont donc Ă©tĂ© prises par les deux parties». Ces derniers ont enfin assurĂ© vouloir tirer les leçons des catastrophes majeures», ce qui passe entre autres par une information claire sur les contrats dâassurance, par une professionnalisation du mĂ©tier dâexpert en assurances et par le rĂŽle crucial de la prĂ©vention. Avec lâaide des nouvelles technologies et de lâinnovation, les assureurs peuvent affiner leurs donnĂ©es et jouer un rĂŽle important, conjointement avec les autoritĂ©s, pour mieux cartographier les zones Ă risques, avertir les citoyens dâune catastrophe potentielle et mieux les guider dans la prise de mesures prĂ©ventives», affirme Etienne Bouas-Laurent, le vice-prĂ©sident de la fĂ©dĂ©ration sectorielle. Un an aprĂšs les inondations, la Wallonie face Ă la frustrante» lenteur des procĂ©dures PrĂšs dâun an aprĂšs les inondations meurtriĂšres qui ont touchĂ© la Wallonie en juillet 2021, le gouvernement rĂ©gional a fait le point, lundi, sur le bilan de la catastrophe et la reconstruction des zones sinistrĂ©es, parfois freinĂ©e par la frustrante» lenteur des procĂ©dures administratives. Si un tel drame se reproduisait, il faudrait Ă©liminer toutes les contraintes pendant un certain temps afin de gagner du temps. Les procĂ©dures administratives, auxquelles les autoritĂ©s ne peuvent se soustraire, sont dans ce cas des boulets entrainant des contraintes majeures alors que sur le terrain, il y a une impatience bien comprĂ©hensible», a expliquĂ© le ministre-prĂ©sident wallon, Elio Di Rupo, au cours dâune confĂ©rence de presse. Une impatience justifiĂ©e par lâampleur des dĂ©gĂąts les inondations de la mi-juillet 2021, ce sont tout dâabord 39 morts, dont le souvenir sera honorĂ© lors dâune commĂ©moration officielle le 14 juillet prochain Ă ChĂȘnĂ©e, en prĂ©sence du couple royal. Ce sont aussi sinistrĂ©s, hectares sous eau, prĂšs de bĂątiments, dont logements, touchĂ©s Ă des degrĂ©s divers, plus de voitures dĂ©gradĂ©es ainsi que des centaines dâouvrages dâart dĂ©truits ou endommagĂ©s, a rappelĂ© Elio Di Rupo. Ă ce stade, le coĂ»t pour la RĂ©gion atteint 2,8 milliards dâeuros, elle qui a dĂ» sortir de sa poche prĂšs dâun milliard dâeuros pour palier le plafonnement de lâintervention des assureurs Ă 20% des montants, permettant ainsi aux sinistrĂ©s assurĂ©s dâĂȘtre totalement couverts. Dans ce cadre, les conditions pour activer la clause de rendez-vous avec le secteur ont Ă©tĂ© rĂ©cemment atteintes et des discussions seront engagĂ©es dans les tout prochains jours. Initialement, on avait estimĂ© que lâensemble des dĂ©gĂąts concernĂ©s se chiffreraient Ă 1,670 milliard, dont 991 millions Ă charge de la RĂ©gion. Nous avons aujourdâhui réévaluĂ© ce montant Ă la hausse, Ă 2,069 milliards dâeuros. Il y a donc 399 millions de financement additionnel qui doivent faire lâobjet de nĂ©gociations entre la RĂ©gion et les assureurs», a dĂ©taillĂ© le ministre-prĂ©sident. Quant aux sinistrĂ©s non-assurĂ©s, ils ont pu faire appel au Fonds des calamitĂ©s, dont les effectifs sont passĂ©s de 3 Ă 41 personnes en un an. Ă ce jour, le Fonds a reçu demandes dâindemnisation, concernant types de biens diffĂ©rents immeubles, vĂ©hicules, biens professionnels, biens agricoles et biens forestiers. Sur ce total, dossiers nĂ©cessitent des informations complĂ©mentaires; ont fait lâobjet de dĂ©cisions positives; ont Ă©tĂ© refusĂ©s parce quâils ne rĂ©pondaient pas aux critĂšres dâadmission; 697 dossiers sont en cours dâexpertise sur le terrain et 557 en cours de traitement. PĂȘle-mĂȘle, le gouvernement a Ă©galement financĂ© la distribution de plus de repas chauds aux sinistrĂ©s entre la mi-septembre et la mi-mars; il a relogĂ© personnes via une sĂ©rie de dispositifs spĂ©cifiques; il a octroyĂ© une prime Ă©nergĂ©tique de 550 euros pour le sĂ©chage des habitations touchĂ©es et a financĂ© lâĂ©vacuation et le traitement de tonnes de dĂ©chet tout en encourageant la relance des activitĂ©s Ă©conomiques par le biais de diffĂ©rents mĂ©canismes, et notamment dâun prĂȘt aux entreprises permettant de prĂ©financer les indemnisations Ă concurrence de 75%. Quelque 80 millions dâeuros ont en outre Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©s pour soutenir financiĂšrement les communes sinistrĂ©es. La Wallonie doit faire de cette catastrophe une opportunitĂ© pour le futur», en optant notamment pour une reconstruction durable», a encore dit Elio Di Rupo. Et le ministre-prĂ©sident de citer en exemple le Master Plan Vesdre qui Ă©tablira une mĂ©thodologie opĂ©rationnelle pour favoriser la rĂ©silience de la vallĂ©e et le programme âquartiers durablesâ qui vise 11 quartiers situĂ©s dans 9 communes fortement sinistrĂ©es. Enfin, le gouvernement procĂšde, avec lâaide de bureaux spĂ©cialisĂ©s, Ă une modĂ©lisation hydraulique/hydrologique du bassin de la Vesdre afin de rĂ©duire les risques en cas de nouvelles crues. Le travail rĂ©alisĂ© par le gouvernement, par lâensemble des services de la RĂ©gion wallonne et par les pouvoirs locaux est colossal. Cependant, le quotidien de nombreux sinistrĂ©s reste encore extrĂȘmement difficile. Nous en sommes conscients et nous continuerons Ă mettre tout en Ćuvre pour soutenir les sinistrĂ©s dans le cadre de nos compĂ©tences», a poursuivi Elio Di Rupo. A cette fin, les missions quâassume actuellement le Commissariat SpĂ©cial Ă la Reconstruction seront effectuĂ©es par les administrations compĂ©tentes Ă partir du 26 juillet prochain, Ă lâexception des chantiers prioritaires pour la reconstruction nĂ©cessitant une coordination renforcĂ©e qui seront pour leur part supervisĂ©s par lâexĂ©cutif et la SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du SPW, Sylvie Marique, en collaboration avec les administrations concernĂ©es. Pas un jour ne passe sans que je ne pense aux victimes» Il est des intĂ©rims de bourgmestre faisant fonction qui peuvent marquer Ă vie, professionnellement mais surtout humainement. Christine Defraigne, premiĂšre Ă©chevine Ă LiĂšge, en a fait la douloureuse expĂ©rience lors des inondations de lâĂ©tĂ© 2021. Le 15 juillet, Willy Demeyer est en vacances. Câest donc elle qui se rend aux premiĂšres heures au pont-barrage de lâĂźle Monsin, oĂč lâattend une scĂšne apocalyptique». PrĂšs dâun an aprĂšs, il ne se passe pas un jour sans que je ne pense collectivement Ă toutes les personnes qui ont perdu la vie, Ă leurs familles, Ă ceux qui ont tout perdu», dĂ©clare lâĂ©chevine, qui revient sur la catastrophe. Je me dis souvent que lâon parle, Ă juste titre, beaucoup des victimes dâattentats, de guerre, mais on ne parle peut-ĂȘtre pas encore assez des victimes de cette catastrophe. ... Quand câest une catastrophe dite ânaturelleâ, il y a peut-ĂȘtre un peu plus de fatalité», sâinterroge celle qui Ă©tait aux premiĂšres loges. Christine Defraigne prend son service le 15 juillet Ă 7h30, en tĂ©lĂ©phonant au chef de cabinet du bourgmestre qui avait assistĂ© aux rĂ©unions la veille, pour un briefing. A 8h30, elle retrouve le ministre Henry au pont-barrage de lâĂźle Monsin. JâĂ©coute le rapport des ingĂ©nieurs du SPW ... Nous sommes sous une pluie diluvienne, au sens du dĂ©luge, je regarde les eaux furieuses», se souvient-elle. CâĂ©tait extrĂȘmement effrayant.» En quittant les lieux, son impression est toujours aussi mauvaise». On a beau mâexpliquer que les choses sont sous contrĂŽle, je ne sens pas quâelles le sont. Jâai une impression de âsauve-qui-peutâ et quâon est un peu dans la dĂ©brouille, ce qui, en soi, nâest pas rĂ©prĂ©hensible face Ă un tel phĂ©nomĂšne.» Lorsquâelle arrive au centre de crise de la police de LiĂšge, lâeau commence Ă monter sur les bords de la dĂ©rivation». Nous dĂ©cidons avec la police quâil faut que la ville se vide», raconte la bourgmestre faisant fonction. Les accĂšs Ă la ville sont aussitĂŽt coupĂ©s et la police patrouille. La situation est incertaine mais pas dĂ©sespĂ©rĂ©e Ă ce moment-lĂ .» ChĂȘnĂ©e, par contre, est dĂ©jĂ inondĂ©e. A Angleur, lâOurthe commence Ă dĂ©border. Vers 12h30, la ville est vidĂ©e. Mais la situation ne sâamĂ©liore pas. DĂ©but dâaprĂšs-midi, on lui annonce que le dĂ©bit des eaux se situe Ă mĂštres cubes pas seconde, soit 750 de plus que ce que le pont-barrage ne peut dĂ©biter. Christine Defraigne pose alors la question quâest-ce que cela implique?» RĂ©ponse des eaux qui dĂ©bordent dâ1m50 en moyenne. Viens alors le temps de mettre Ă lâabri», les passants comme la population. Lâinformation circule, il est conseillĂ© de monter aux Ă©tages lorsque câest possible, de rejoindre les collines alentour. Un Be-Alert est envoyĂ© aux citoyens dont le GSM borne dans les zones concernĂ©es. Jâai essayĂ© dâenvoyer ces consignes-lĂ le plus prĂ©cisĂ©ment possible. On a dit âcâest anxiogĂšneâ mais câĂ©tait un principe de prĂ©caution», estime-t-elle avec le recul. Pendant ces heures de lâaprĂšs-midi du 15 juillet, on ne savait pas oĂč on allait. Il fallait raisonner rationnellement», se remĂ©more Christine Defraigne. Or, les nouvelles ne sont pas bonnes. Jâai raisonnĂ© en disant âquâest-ce que je dĂ©ciderais en mĂšre de famille?» Nous nâavions pas de certitudes que LiĂšge passerait le cap.» Nous Ă©tions livrĂ©s Ă nous-mĂȘmes les pompiers ne rĂ©pondaient plus, la province ne rĂ©pondait plus», ajoute-t-elle. Il ne sâagit pas dâune critique». Tout le monde a Ă©tĂ© dĂ©passĂ©, nous aurions dĂ» passer en phase fĂ©dĂ©rale plus tĂŽt.» Je nâavais quâune zone dâincertitudes cet aprĂšs-midi-lĂ . Il fallait protĂ©ger un maximum la population.» Et LiĂšge a pu compter sur son centre de crise bien organisĂ©, habituĂ© Ă gĂ©rer les catastrophes», tient Ă souligner Christine Defraigne. Ce nâest que quand le pic a Ă©tĂ© dĂ©passĂ©, tard dans la soirĂ©e, quâon a pu se dire âle plus dur est passĂ© mais le pire est devant nousâ». Lâex-prĂ©sidente du SĂ©nat rentre une heure chez elle, voir sa maman quâelle avait mise Ă lâabri mais ne ferme pas lâoeil, et repart au centre de crise. Câest quand lâeau sâen va que la zone de guerre» se dĂ©voile câest par ce tableau que dĂ©bute la journĂ©e du vendredi 16 juillet. Il fallait gĂ©rer lâaprĂšs-pic hĂ©berger, reloger,...» Un premier centre est ouvert le jour-mĂȘme Ă GrivegnĂ©e, puis six ouvriront au plus prĂšs des zones sinistrĂ©es. Des aides juridiques et administratives sont mises en place, ainsi quâune aide financiĂšre aux personnes sinistrĂ©es. MalgrĂ© lâurgence, Christine Defraigne a aussi coiffĂ© sa casquette dâĂ©chevine du bien-ĂȘtre animal, avec 300 animaux sauvĂ©s des inondations. Cela peut paraitre dĂ©risoire Ă cĂŽtĂ© de lâaide aux personnes. ... Mais pour se reconstruire, psychologiquement, avoir son animal prĂšs de soi et pouvoir lâemmener, câest quelque chose de trĂšs important.» Nombreux Ă©taient aussi les habitants Ă ne pas vouloir partir sans leurs animaux. MĂȘme si on ne fait jamais assez, que ce nâest jamais parfait, on a tous Ă©tĂ© mobilisĂ©s, Ă titre personnel. ... MĂȘme si on nâest pas des gens parfaits, on y a mis toute notre Ă©nergie, notre volontĂ© et notre bienveillance», assure la remplaçante du bourgmestre. Il faut continuer Ă rĂ©sister», a-t-elle envie de dire aux LiĂ©geois, un an plus tard. On est bien conscient quâon est pas encore sorti de cette situation, que beaucoup de gens sont encore dans lâextrĂȘme souffrance et dans lâextrĂȘme difficultĂ© ... Je veux que les LiĂ©geoises et LiĂ©geois sachent quâon est Ă leur cĂŽtĂ©, mĂȘme si câĂ©tait trĂšs difficile.» Notre histoire est Ă©maillĂ©e de tragĂ©dies, mais on sâen sortira. On a des atouts, on est des gens courageux, on a une ville formidable. Que les LiĂ©geois soient fiers dâĂȘtre LiĂ©geois!" Christine Defraigne ne crie pas victoire pour autant. Il faut tenir le coup. Collectivement, nous avons le caractĂšre pour y arriver.» Un an aprĂšs les inondations qui ont laissĂ© plus de personnes sinistrĂ©es, on est toujours en train de gĂ©rer les consĂ©quences». Lâanalyse du phĂ©nomĂšne reste, selon elle, indispensable. On nâidentifiera pas vĂ©ritablement sâil y a des responsables ou pas. Je ne cherche pas de coupables. Mais il y a toujours cette question lancinante de la gestion des barrages. ... Je pense que si on veut Ă©viter que cela nâarrive encore, il faut chercher, essayer de savoir si on a agi correctement», conclut la premiĂšre Ă©chevine. Toujours pas de modĂšle pour Ă©valuer lâimpact des prĂ©cipitations Un an aprĂšs la catastrophe, on ne dispose toujours pas de modĂšle permettant de chiffrer, en cm, lâimpact des prĂ©cipitations ou dâun lĂąchĂ© du barrage sur la montĂ©e des eaux. Câest inadmissible», clame le bourgmestre de Pepinster, Philippe Godin revenant sur les inondations qui ont sĂ©vĂšrement touchĂ© sa commune il y a un an. Les informations ne nous sont pas parvenues ou de maniĂšre incorrecte. Lorsque lâon a Ă©tĂ© informĂ© que le barrage dâEupen allait lĂącher 80m3 par seconde, nous avons demandĂ© aux services du gouverneur quel serait lâimpact sur la vallĂ©e de la Vesdre et notamment pour Pepinster. On nous a dit de ne pas nous inquiĂ©ter que ça allait augmenter de quelques cm, alors que la Vesdre a augmentĂ© de plus dâun mĂštre?» Pour remĂ©dier Ă ce problĂšme de discordance entre les dĂ©cisions et les rĂ©alitĂ©s du terrain, Philippe Godin souhaiterait que les bourgmestres puissent avoir un accĂšs direct Ă des informations de qualitĂ©. Pour Ă©viter que de telles inondations ne frappent Ă nouveau sa commune, le bourgmestre souhaite Ă©galement quâun barrage de retenue soit construit au-dessus de Polleur pour rĂ©guler les flots de la HoĂ«gne. La commune de Pepinster a Ă©tĂ© particuliĂšrement touchĂ©e par les inondations des 14 et 15 juillet 2021. Six habitants de la ville ont perdu la vie emportĂ©s par les flots dĂ©vastateurs et plus de maisons ont Ă©tĂ© endommagĂ©es, Ă diffĂ©rents niveaux, par la montĂ©e des eaux. Des commĂ©morations et un moment de recueillement seront organisĂ©s le 14 juillet, date du marchĂ© mensuel. Un an aprĂšs ces crues qui ont dĂ©vastĂ© la vallĂ©e de la Vesdre, Philippe Godin, le bourgmestre de Pepinster revient sur ces Ă©vĂ©nements dramatiques. Câest vĂ©ritablement un torrent qui a traversĂ© la commune. La force de lâeau Ă©tait terrible au point que les vitrines des commerces ont explosĂ©s et que lâensemble des marchandises ont Ă©tĂ© charriĂ©es dans la Vesdre. La violence des flots a Ă©galement emportĂ© des maisons qui se sont effondrĂ©es», se souvient le maĂŻeur qui insiste sur la puissance et la force de lâeau mais aussi sur la durĂ©e du phĂ©nomĂšne. On a dĂ©jĂ connu des inondations. GĂ©nĂ©ralement lâeau monte pendant deux ou trois heures avant de redescendre. Ici, nous avons eu des flots dâeau durant plus de 36 heures, ce qui a provoquĂ© les importants dĂ©gĂąts auxquels nous sommes confrontĂ©s». Pour Philippe Godin, le lĂąchĂ© dâeaux effectuĂ© par le barrage dâEupen nâa fait que renforcer la violence de la situation, en faisant augmenter le niveau de la Vesdre de plus dâun mĂštre dans la vallĂ©e de la Vesdre Ă hauteur de Pepinster. Plus dâune dizaine de maisons se sont effondrĂ©es durant la pĂ©riode dâinondation. Par la suite, le maĂŻeur a pris un arrĂȘtĂ© visant Ă la dĂ©molition dâune quarantaine de bĂątiments pour des raisons de stabilitĂ©. Un an aprĂšs la catastrophe, ces immeubles ont Ă©tĂ© dĂ©truits. Dâautres le seront dans les semaines ou mois Ă venir. DĂšs le mois de septembre, jâai fait part, au ministre-prĂ©sident Elio Di Rupo et au ministre Collignon, de mes inquiĂ©tudes par rapport aux bĂątisses qui se retrouvaient isolĂ©es suite Ă lâeffondrement et/ou la dĂ©molition des bĂątiments attenants», explique le maĂŻeur. Un message entendu par les autoritĂ©s puisque la RĂ©gion Wallonne vient de dĂ©bloquer euros pour plusieurs communes sinistrĂ©es afin quâelles puissent racheter ces bĂątiments, en vue de les dĂ©truire. Quatre communes de la rĂ©gion verviĂ©toise Ă savoir Pepinster, Verviers, Theux et Limbourg sont concernĂ©es. Une maniĂšre de pouvoir ainsi se dĂ©barrasser de ces traumatisants souvenirs des inondations. La plupart des propriĂ©taires concernĂ©s ont acceptĂ© et Ă©taient mĂȘme demandeurs. Certains ne souhaitent plus rĂ©sider dans ces zones», ajoute Philippe Godin qui assure quâune rĂ©flexion poussĂ©e est menĂ©e au sein du service de lâUrbanisme de maniĂšre Ă ce que lâon construise diffĂ©remment de sorte dâĂȘtre plus Ă lâabri. Rochefort place des jalons pour se souvenir de la hauteur atteinte par les eaux Rochefort se souviendra, le temps dâune cĂ©rĂ©monie prĂ©vue le 15 juillet en fin dâaprĂšs-midi, de lâexceptionnelle montĂ©e des eaux qui avait plongĂ©, lâĂ©tĂ© dernier, lâentitĂ© dans la frayeur et le dĂ©sarroi. Seule commune de la province de Namur Ă ĂȘtre classĂ©e en catĂ©gorie 1, câest-Ă -dire oĂč les besoins aprĂšs le sinistre sont les plus importants et urgents, Rochefort nâa toutefois dĂ©plorĂ© aucune victime dans ces inondations sans prĂ©cĂ©dent. Une cĂ©rĂ©monie de commĂ©morations se tiendra le 15 juillet Ă 17h00. Les autoritĂ©s communales vont poser des jalons afin de se rappeler jusquâoĂč lâeau est montĂ©e aprĂšs des jours interminables de pluie. Dans la continuitĂ© de la premiĂšre, une seconde cĂ©rĂ©monie aura lieu afin de mettre en avant lâĂ©lan de solidaritĂ© qui sâest spontanĂ©ment créé et lâimpressionnante mobilisation des volontaires qui a suivi la catastrophe. Lâancienne bourgmestre Corine Mullens ayant rĂ©cemment Ă©tĂ© poussĂ©e vers la sortie, câest Julien Defaux, le nouveau maieur faisant fonction depuis fin juin, qui prononcera un discours. La commune de Rochefort, qui avait dĂ©jĂ connu plusieurs inondations par le passĂ©, a Ă©tĂ© complĂštement submergĂ©e les 14 et 15 juillet derniers, Ă cause de la montĂ©e exceptionnelle des eaux de la Lhomme et de la Wamme. Au total mĂ©nages, soit habitants, ont Ă©tĂ© touchĂ©s, de mĂȘme que les ponts de Villers-sur-Lesse et Jemelle, des infrastructures sportives, 42 commerces, des Ă©coles, des crĂšches, deux Ă©glises, des salles des fĂȘtes, une maison des jeunes et un parc communal. Trente-deux arrĂȘtĂ©s de destruction ont Ă©tĂ© signĂ©s par la bourgmestre faisant fonction Ă lâĂ©poque, Corine Mullens. LâadrĂ©naline Ă©tait Ă son paroxysme, vers 02h00 du matin, dans la nuit du 14 au 15 juillet, lorsque la Wamme a dĂ©bordĂ© et est venue pousser la Lhomme, faisant cĂ©der ses murs et provoquant une montĂ©e inĂ©dite des eaux, qui a atteint plus dâun mĂštre par endroits. Des quartiers qui nâavaient jamais Ă©tĂ© inondĂ©s auparavant et qui nâĂ©taient dâailleurs pas rĂ©pertoriĂ©s en zone inondable se sont retrouvĂ©s sous eaux. Ce fut le cas notamment du quartier du Dewoin Ă Rochefort, de la rue Louis Banneux, de la rue de la Batte, de la rue des Jardins, de la rue du Hableau... Une maison sâest mĂȘme effondrĂ©e tandis que plusieurs voiries ont Ă©tĂ© arrachĂ©es par les torrents. Sur son passage, lâeau a emportĂ© des voitures, des jouets dâenfants, du mobilier urbain... et a laissĂ© place Ă des scĂšnes de dĂ©solation avec des quartiers complĂštement engloutis par la boue. Devant la commission dâenquĂȘte parlementaire chargĂ©e dâĂ©valuer la gestion des inondations de juillet 2021 en Wallonie, Corine Mullens avait racontĂ© En tant que bourgmestre, quand vous ĂȘtes Ă la cellule de crise, vous espĂ©rez franchement que les secours vont arriver Ă temps. On a retrouvĂ© une petite dame sur un matelas flottant et le lieutenant LiĂ©tard de la zone de secours Dinaphi, NDLR qui lui a sauvĂ© la vie racontait que deux minutes plus tard, elle nâaurait plus Ă©tĂ© lĂ . ... JâĂ©tais persuadĂ©e quâon allait retrouver des corps dans la commune de Rochefort. Ma hantise Ă©tait de devoir aller annoncer des morts le lendemain matin Ă certaines familles». Le pire a sans doute pu ĂȘtre Ă©vitĂ© grĂące Ă la dĂ©cision dâĂ©vacuer les camps scouts, dĂšs le 14 juillet dans la matinĂ©e, alors que des pluies diluviennes Ă©taient annoncĂ©es sur la rĂ©gion. Au total, enfants et leurs accompagnants ont Ă©tĂ© mis Ă lâabri. Nous aurions Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă une vraie catastrophe humaine si nous nâavions pas dĂ©cidĂ© dâĂ©vacuer ces camps», avait estimĂ© Corine Mullens lors de son audition. Le plan communal dâurgence a, lui, Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ© Ă 11h30 le 14 juillet. Au fur et Ă mesure de la montĂ©e des eaux, des rues ont Ă©tĂ© fermĂ©es, dâautres Ă©vacuĂ©es. La Croix-Rouge, la protection civile puis lâarmĂ©e, sont tour Ă tour appelĂ©es en renfort. Des messages BeAlert sont par ailleurs envoyĂ©s aux riverains afin de les avertir sur la situation dans leur quartier alors que plusieurs rues disparaissent sous lâeau. Deux centres dâaccueil la salle Sainte-ThĂ©rĂšse Ă Rochefort dâabord, le domaine des Masures Ă Han-sur-Lesse ensuite seront ouverts afin dâaccueillir les premiers sinistrĂ©s. EncerclĂ©e par les eaux, Rochefort sâest Ă©galement retrouvĂ©e privĂ©e dâĂ©lectricitĂ© tandis que plusieurs rĂ©seaux tĂ©lĂ©phoniques Ă©taient hors service. Le samedi 17 juillet, le Premier ministre Alexander De Croo et la prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne Ursula von der Leyen, accompagnĂ©s du ministre-prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles Pierre-Yves Jeholet, du commissaire europĂ©en Didier Reynders et de la ministre de lâIntĂ©rieur Annelies Verlinden, se sont rendus Ă Rochefort, notamment, afin de constater lâampleur des dĂ©gĂąts. Câest notre devoir dâaider les gens dans une situation comme celle-ci Ă retrouver leur dignité», avait alors dĂ©clarĂ© Alexander De Croo. Nous devons aussi aider Ă reconstruire cette ville dont le centre est dĂ©truit». A peine la dĂ©crue entamĂ©e, la solidaritĂ© se met en branle et les dĂ©chets commencent Ă ĂȘtre Ă©vacuĂ©s. Munis de seaux et de pelles, de nombreux bĂ©nĂ©voles aident au dĂ©blaiement, tandis quâune donnerie se met en place. Les autoritĂ©s locales organisent Ă©galement la distribution de repas aux sinistrĂ©s et proposent une aide psychologique ainsi quâune aide juridique. Au vu de lâampleur du mouvement dâentraide, une personne est chargĂ©e au niveau communal de coordonner lâaide des bĂ©nĂ©voles. Dans les mois qui suivirent la catastrophe, des logements modulaires pouvant accueillir une cinquantaine de personnes ont Ă©tĂ© créés afin dâhĂ©berger les personnes ayant perdu leur maison. Ces habitations ont Ă©tĂ© financĂ©es en partie par les dons versĂ©s Ă la Croix-Rouge. Une aide financiĂšre au relogement est par ailleurs mise en place. Un total de huit Ă©quivalents temps-plein ont par ailleurs Ă©tĂ© engagĂ©s par la commune Ă la suite de ces Ă©vĂ©nements pour faire face Ă la reconstruction. La commune, qui compte entre et habitants, estime avoir dĂ©boursĂ© euros pour remettre en Ă©tat les bĂątiments touchĂ©s par les inondations. Nous pourrions ajouter Ă cela le coĂ»t des dĂ©chets Ă©vacuĂ©s, ainsi que la valorisation du travail du personnel communal», complĂšte Julien Defaux. Dans notre malheur, la chance a Ă©tĂ© que les pouvoirs subsidiants ont dĂ©bloquĂ© beaucoup dâargent pour faire face Ă la crise», a soulignĂ© la directrice du CPAS de Rochefort, Fany Dubois. Ă lâheure actuelle, des travaux sont toujours en cours pour restaurer les murs de la Lhomme, prĂšs du Kiosque Ă Jemelle et sĂ©curiser les lieux. La fin des travaux est prĂ©vue pour le mois de novembre, mais cela dĂ©pendra de lâĂ©tat de la riviĂšre», indique M. Defaux. Un an plus tard, il est difficile de quantifier le nombre de personnes encore dĂ©localisĂ©es, certaines Ă©tant relogĂ©es dans leur cercle familial ou chez des amis. Si lâon fait une projection par rapport Ă la rue des Jardins, oĂč seul un rĂ©sident sur deux a pu rĂ©intĂ©grer sa maison, on peut extrapoler et supputer que 50% des Rochefortois sinistrĂ©s nâont toujours pas retrouvĂ© leur logement», avance Corine Mullens, qui ajoute que les dĂ©marches avec les compagnies dâassurances prennent Ă©normĂ©ment de temps. MĂȘme si les stigmates des inondations ne sont plus tellement visibles Ă Rochefort, il nâen demeure pas moins que de nombreuses personnes sont encore aujourdâhui en dĂ©tresse et vivent dans des conditions difficiles», tĂ©moigne la directrice du CPAS de Rochefort, Fany Dubois. Ă cette situation dramatique, sâajoute la crise Ă©nergĂ©tique actuelle qui plombe un peu plus les finances des citoyens sinistrĂ©s, dĂ©jĂ confrontĂ©s Ă un surplus de consommation en chauffage et en Ă©lectricitĂ© pour tenter dâassĂ©cher les murs humides de leur habitation», souligne-t-elle. Lâex-bourgmestre Corine Mullens, aujourdâhui Ă©chevine des Affaires Ă©conomiques et sociales, dit quâelle aurait aimĂ© avoir une baguette magique pour tout effacer et faire en sorte que les citoyens puissent regagner leur maison comme si rien ne sâĂ©tait passĂ©. Tout au long de cette annĂ©e, jâai ressenti un Ă©norme sentiment dâimpuissance face Ă la dĂ©tresse des gens. On ne peut malheureusement pas rĂ©parer leurs blessures. Je tiens dâailleurs Ă remercier du fond du coeur tous les volontaires sans qui cette reconstruction nâaurait pas pu avoir lieu.» MĂȘme si la solidaritĂ© continue, il faudra encore du temps pour que Rochefort, bien connue des touristes pour sa trappiste et son chĂąteau comtal notamment, sorte complĂštement la tĂȘte hors de lâeau aprĂšs ces inondations inĂ©dites qui resteront Ă jamais gravĂ©es dans les mĂ©moires... Le Tour de Wallonie 2021 fut partiellement dĂ©localisĂ© dans le Limbourg AprĂšs une Ă©dition 2020 du Tour de Wallonie ramenĂ©e Ă quatre Ă©tapes, en raison de la crise sanitaire, la course cycliste wallonne de lâĂ©tĂ© Ă©tait repartie sur ses bases normales en 2021, en cinq Ă©tapes 20-24/07 traversant toutes les provinces de Wallonie. Les terribles intempĂ©ries et les inondations qui ont touchĂ© la province de LiĂšge dĂšs le 13 juillet ont amenĂ© les organisateurs Ă revoir in extremis leur carnet de route. La deuxiĂšme Ă©tape ne pouvait avoir lieu selon le programme, entre Verviers et Herve sur 172 kilomĂštres. Vu les Ă©vĂšnements tragiques qui ont touchĂ© la rĂ©gion la semaine derniĂšre, la Ville de Herve, en concertation avec lâorganisateur du Tour de Wallonie, a dĂ©cidĂ©, avec regret, dâannuler cette deuxiĂšme Ă©tape dont lâarrivĂ©e Ă©tait prĂ©vue le mercredi 21 juillet dans la capitale du Plateau. Il Ă©tait par ailleurs logique que le dĂ©part ne puisse pas se faire Ă Verviers, trĂšs gravement touchĂ©e par la catastrophe», avaient communiquĂ© les organisateurs. Les pompiers, la police, les services communaux, la protection civile Ă©taient tous mobilisĂ©s depuis prĂšs dâune semaine pour aider les citoyens des communes sinistrĂ©es par les inondations, notamment Verviers, Pepinster, Theux, Olne, Trooz, Chaudfontaine. La deuxiĂšme Ă©tape du Tour de Wallonie, programmĂ©e le jour de la FĂȘte nationale, a toutefois pu avoir lieu sur le Circuit automobile de Zolder, au coeur du Limbourg, oĂč sâĂ©taient dĂ©roulĂ©s les championnats du monde en 2002. Le vainqueur du jour Ă©tait le sprinter nĂ©erlandais Fabio Jakobsen. Trois jours plus tard, le 24 juillet, la cinquiĂšme et derniĂšre Ă©tape du Tour de Wallonie prenait son envol sous le soleil de Dinant en direction de Quaregnon. Les coureurs avaient dĂ©cidĂ© dâoffrir, avant le dĂ©part en bord de Meuse, leurs primes aux victimes des graves inondations qui avaient frappĂ© le pays. Une somme de euros a Ă©tĂ© versĂ©e en soutien aux victimes avec la collaboration de la Croix-Rouge de Belgique. La fin de journĂ©e allait ĂȘtre marquĂ©e par de nouvelles pluies torrentielles sur les rĂ©gions, notamment de Namur et de Dinant, causant de trĂšs importants dĂ©gĂąts. DerriĂšre les inondations de juillet 2021, lâombre du rĂ©chauffement climatique Les terribles inondations de la mi-juillet 2021, qui ont fait 39 morts et quelque sinistrĂ©s en Wallonie, ont Ă©tĂ© rendues plus probables et plus dĂ©vastatrices par le rĂ©chauffement climatique, selon des scientifiques. Quatre cents ans. En principe, de telles pluies diluviennes ne sont censĂ©es se produire, dans nos rĂ©gions dâEurope de lâOuest, que tous les 400 ans. Mais avec la hausse de la concentration de CO2 dans lâatmosphĂšre et la montĂ©e du mercure quâelle entraĂźne, ce type dâĂ©vĂšnement mĂ©tĂ©orologique extrĂȘme risque de devenir plus frĂ©quent. Pendant longtemps, les scientifiques ont Ă©tĂ© frileux Ă affirmer que telle ou telle catastrophe naturelle Ă©tait due aux changements climatiques, se bornant Ă dire que leur survenance Ă©tait plus probable et leur force plus importante dans le contexte de la hausse du mercure. Mais depuis quelques annĂ©es, les progrĂšs scientifiques ont permis de rĂ©aliser des Ă©tudes dites dâattribution» qui calculent si, et dans quelle mesure, un Ă©vĂ©nement extrĂȘme spĂ©cifique est rendu plus ou moins probable et plus intense en raison du changement climatique. La premiĂšre Ă©tude sur lâattribution dâĂ©vĂ©nements extrĂȘmes a Ă©tĂ© publiĂ©e en 2004 et portait sur la canicule survenue Ă lâĂ©tĂ© 2003 en Europe occidentale, et qui avait fait victimes. Les inondations de juillet 2021, qui ont Ă©galement touchĂ© lâouest de lâAllemagne, le Luxembourg et une partie des Pays, faisant au total plus de 200 morts, ont fait lâobjet dâune Ă©tude dâattribution, menĂ©e par 39 chercheurs belges et internationaux, sous lâĂ©gide du World Weather Attribution group WWA. Ces chercheurs ont estimĂ© que les changements climatiques ont rendu les prĂ©cipitations extrĂȘmes survenues mi-juillet sur nos rĂ©gions de 1,2 Ă 9 fois plus susceptibles de se produire. En outre, le rĂ©chauffement dâorigine anthropique augmente de 3 Ă 19% lâintensitĂ© de ce type de prĂ©cipitations. Ces dramatiques inondations ont prĂ©cĂ©dĂ© de quelques semaines Ă peine un rapport du Giec, le groupe dâexperts climat de lâOnu, dans lequel les scientifiques affirment que le rĂ©chauffement climatique est dĂ» sans Ă©quivoque» Ă lâinfluence humaine. Selon le Giec, lâactivitĂ© humaine a rĂ©chauffĂ© le climat Ă un niveau sans prĂ©cĂ©dent depuis au moins ans. LâOrganisation mĂ©tĂ©orologique mondiale, autre organe onusien, estime que la tempĂ©rature moyenne de la planĂšte a dĂ©jĂ dĂ©passĂ© de plus de 1,10°C celle de lâĂšre prĂ©industrielle.
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Lundi, aux alentours de 23h30, une dame nĂ©e en 1948 se rĂ©fugie chez sa voisine dans le quartier du Bocage Ă ĂghezĂ©e. Elle perd beaucoup de sang Ă lâarriĂšre du crĂąne mais elle est toujours consciente. La voisine, Ă©videmment inquiĂšte, appelle les secours. Ceux-ci viennent fournir les premiers soins. La blessure est profonde dans un premier temps, le pronostic vital est mĂȘme par les secours, les forces de l'ordre de la zone Orneau-Mehaigne se rendent au domicile de la dame. Comme l'indique le parquet, ils y dĂ©couvrent son fils Tony endormi sur le lit. »Cet individu, nĂ© en 1980, nâest pas connu de la justice mais est dĂ©crit comme une personne qui a passĂ© la majeure partie de sa vie aux crochets de sa maman. »Pour le parquet, c'est mĂȘme un parasite » que la mĂšre cherchait Ă exclure de l'habitation familiale. Elle y Ă©tait d'ailleurs parvenue puisque, lundi dans la journĂ©e, un huissier de justice signalait Ă Tony qu'il devait prendre ses affaires et quitter les lieux. Cet avis d'expulsion a, selon le parquet de Namur, provoquĂ© l'Ă©nervement de l'individu en fin de soirĂ©e. Sous l'influence de l'alcool, il a alors frappĂ© sa maman Ă l'arriĂšre du crĂąne avec un gros sous influenceL'homme a Ă©tĂ© privĂ© de libertĂ© vers 1h du matin. Mardi, en dĂ©but de matinĂ©e, il n'a pu livrer sa version des faits en raison de son taux d'alcoolĂ©mie encore Ă©levĂ©. Quant Ă la maman, ses jours ne sont plus en danger. Elle devra ĂȘtre suivie par un neurologue », indique toutefois le substitut du procureur du fin de journĂ©e, selon nos informations, lâĂghezĂ©en a Ă©tĂ© placĂ© sous mandat dâarrĂȘt pour, comme lâindique le parquet, tentative de parricide.ZTH9w3.